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Tribune. Déguisé par une actualité bien plus dramatique, l’établissement du 1est un La Marche du Contrat d’engagement pour la jeunesse (CEJ) pourrait être l’aboutissement de la campagne présidentielle, un indicateur de l’engagement du président de la République envers la jeunesse. Elle a également été annoncée dans le même sens à l’été 2021, à un moment où l’impact de la crise sanitaire sur la santé économique et psychologique des jeunes était préoccupant.
On pourrait argumenter sur l’intensité de la mobilisation, on pourrait entendre, d’un côté, les critiques des jeunes partisans du revenu universel, qui jugeraient sans doute l’initiative trop timide. En revanche, le solde des comptes publics les convaincrait sans doute que les contraintes financières sont telles qu’une augmentation des dépenses n’est pas possible.
On peut cependant se réjouir de cet engagement renouvelé pour l’insertion professionnelle de ceux dont le parcours scolaire a été trop chaotique pour que l’emploi suive naturellement la formation initiale.
Modernisation
On peut aussi souligner à juste titre que ce nouveau dispositif s’inscrit dans une logique institutionnelle cohérente qui responsabilise les missions locales quant au respect de l’obligation de scolarisation des 16-18 ans en décrochage scolaire.
Nous pouvons également vous faire part de notre agréable surprise de voir que ce dispositif s’accompagne d’une campagne de communication et d’une application mobile, autant de signes encourageants de l’action publique en cours de mise à niveau.
Bref, on peut souligner cette avancée qui, en revanche, passe (presque) inaperçue.
Pourtant, le sujet de l’insertion des jeunes mérite notre intérêt, car le CEJ souligne avec son ambition l’ampleur du problème auquel il cherche à répondre. La question, en effet, n’est pas l’efficacité administrative de la nouvelle mesure d’aide, ni même le niveau, digne ou insuffisant, du soutien financier aux jeunes participant à ce parcours vers l’emploi et la formation. Ce sont quelques moyens pour bien accompagner, et pas seulement faire des traitements statistiques, « d’adéquation » de l’encart.
étrange silence
Il nous serait utile de nous interroger sur l’origine même de ces maux, et non sur les méthodes curatives visant à les éliminer. Nous devrions nous interroger sur cet étrange silence qui accompagne notre observation collective de jeunes désorientés, et ne pas rêver d’un avenir meilleur pour eux. Comment se fait-il que notre système produise autant de jeunes avec une telle régularité sans suffisamment de projets réfléchis pour faire les premiers pas avec succès ?
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