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Les régions veulent participer pleinement à la création de France Travail et elles le font savoir. L’Association des Régions Elues de France a profité de sa 18e congrès, les 15 et 16 septembre, à Vichy (Allier), pour présenter les résultats préliminaires d’une étude de préfiguration du « service public régional de l’emploi et de la formation professionnelle ».
Alors que le gouvernement a annoncé vouloir réformer le service public de l’emploi à l’automne en créant France Travail, une structure qui doit rassembler tous les acteurs de l’emploi et de la lutte contre le chômage (Pôle emploi, missions et associations locales, collectivités territoriales) , Régions de France ont voulu manifester, vendredi, « la capacité de la région à orchestrer France Travail à l’échelle de son territoire ».
« Cette étude démontre que la région est le bon échelon pour assurer le continuum développement économique-emploi-formation-orientation et le continuum des parcours professionnels tout au long de la vie.souligne Carole Delga, présidente (Parti socialiste) d’Occitanie et à la tête des Régions de France, dans un communiqué. Nous ne le proposons pas pour collecter des compétences : nous le faisons dans l’intérêt des demandeurs d’emploi et des entreprises de nos territoires »
« Forte capacité de réaction »
L’étude, menée par le cabinet Elezia Conseil, vise à évaluer tous les scénarios possibles en se basant sur des comparaisons avec nos voisins européens, ainsi que sur les actions déjà menées dans les régions. Cent cinquante initiatives ont ainsi été identifiées afin de démontrer le savoir-faire régional en la matière, tant en termes de coopération de services que de capacité à créer des dispositifs adaptés aux territoires. « Les régions disposent d’un certain nombre d’avantages exclusifs dont il convient de tenir compte pour envisager la création de France Travailindique la directrice associée d’Elezia Conseil, Elyse Castaing. Ils ont notamment une forte capacité de réaction, sont le moteur des dynamiques territoriales et disposent d’un savoir-faire important dans la coordination des acteurs. »
L’étude devrait ainsi donner de multiples arguments aux présidents de régions, tous d’opposition, pour faire pression sur le gouvernement dans le développement de France Travail et pousser à une régionalisation des services. « Ce serait une folie que la réforme de France Travail conduise une fois de plus à tout concentrer, à tout recentraliser à Paris. Si on ne comprenait pas que ça ne fonctionnait plus, on ne comprenait rien. Maintenant, c’est de la terre qu’il faut partir pour s’occuper de l’emploi, et pas de Paris »assure la Monde le président (Les Républicains) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez. « Adapter les politiques, diversifier les réponses ne peut se faire avec une simple déconcentration de l’opérateur étatique via un ‘guichet unique' », ajouter les présidents dans le communiqué de presse.
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