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Les géants de la technologie pourraient encourir des milliards de dollars d’amendes pour avoir omis de lutter contre la désinformation en vertu des lois australiennes proposées, qui, selon un organisme de surveillance lundi, apporteraient des normes « obligatoires » au secteur peu réglementé.
En vertu de la législation proposée, les propriétaires de plates-formes telles que Facebook, Google, Twitter, TikTok et les services de podcast seraient passibles de sanctions pouvant atteindre 5% du chiffre d’affaires mondial annuel, parmi les plus élevées proposées au monde.
L’Autorité australienne des communications et des médias, un organisme de surveillance du gouvernement, se verrait accorder une série de pouvoirs pour obliger les entreprises à empêcher la propagation de la désinformation ou de la désinformation et à empêcher leur monétisation.
« La législation, si elle est adoptée, donnerait à l’ACMA une série de nouveaux pouvoirs pour contraindre les plates-formes numériques à obtenir des informations, enregistrer et faire appliquer les codes obligatoires de l’industrie et établir des normes industrielles », a déclaré un porte-parole à l’AFP.
Le chien de garde n’aurait pas le pouvoir de supprimer ou de sanctionner des messages individuels.
Mais cela pourrait plutôt punir les plateformes pour avoir omis de surveiller et de combattre intentionnellement les contenus « faux, trompeurs et trompeurs » qui pourraient causer « un préjudice grave ».
Les règles feraient écho à la législation qui devrait entrer en vigueur dans l’Union européenne, où les géants de la technologie pourraient faire face à des amendes pouvant atteindre 6% du chiffre d’affaires annuel et à des interdictions pures et simples d’opérer à l’intérieur du bloc.
L’Australie a également été à l’avant-garde des efforts de réglementation des plateformes numériques, incitant les entreprises technologiques à faire des menaces pour la plupart non tenues de se retirer du marché australien.
Le projet de loi proposé vise à renforcer l’actuel Code de pratiques australien volontaire sur la désinformation et la mésinformation qui a été lancé en 2021, mais qui n’a eu qu’un impact limité.
Des géants de la technologie comme Adobe, Apple, Facebook, Google, Microsoft, Redbubble, TikTok et Twitter sont signataires du code actuel.
Les lois prévues ont été dévoilées dimanche et surviennent au milieu d’une vague de désinformation en Australie concernant un référendum sur les droits des autochtones plus tard cette année.
On demandera aux Australiens si la constitution devrait reconnaître les aborigènes et les insulaires du détroit de Torres et si un organe consultatif autochtone devrait être créé pour peser sur la législation proposée.
La Commission électorale australienne a déclaré avoir été témoin d’une augmentation de la désinformation et des abus en ligne concernant le processus référendaire.
Le commissaire aux élections Tom Rogers a déclaré jeudi aux médias locaux que le ton des commentaires en ligne était devenu « agressif ».
Le gouvernement soutient que la lutte contre la désinformation est essentielle pour assurer la sécurité des Australiens en ligne et sauvegarder la démocratie du pays.
« La mésinformation et la désinformation sèment la division au sein de la communauté, sapent la confiance et peuvent menacer la santé et la sécurité publiques », a déclaré dimanche la ministre des Communications, Michelle Rowland.
Les parties prenantes ont jusqu’au mois d’août pour donner leur avis sur la législation.
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