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Aorsque la politique se heurte à la méfiance d’une part croissante de l’opinion publique, nos modèles économiques et sociaux ont développé de nouveaux canaux d’action publique toujours plus efficaces. Le premier est tout simplement la jeunesse, dont la responsabilité précoce fait écho à des capacités d’agir qu’aucune autre n’avait eues avant elle. Ces générations nées à partir des années 2000 partagent un horizon, celui de n’avoir plus aucune garantie de leur capacité à vivre ou à survivre sur Terre au-delà de 2050. Cet horizon leur donne une force, une détermination et, parfois, une radicalité que les générations précédentes critiquent ou rejettent. , probablement par peur d’endosser l’héritage meurtrier qu’ils leur laissent.
Le deuxième canal de l’action publique se trouve dans un nombre croissant d’entreprises, qu’elles soient capitalistes, coopératives ou associatives. Car c’est là qu’il reste la possibilité de tenter, au niveau humain, tout ce qui est possible pour faire évoluer nos modèles, en nous affranchissant de ce qui bloque ces transformations lorsqu’elles sont tentées au niveau politique. Ces transformations sont technologiques, logistiques, agronomiques, énergétiques, mais aussi organisationnelles, sociales, financières. Ils dessinent déjà les contours, encore flous, d’une nouvelle économie et d’un nouveau rapport à l’homme et au vivant.
Ce qui nous paraissait impossible se produit, toujours de manière désordonnée et décousue, mais sans possibilité de retour en arrière. De nombreux dirigeants d’entreprises ou d’associations constatent au quotidien la rapidité et la profondeur des mutations en cours sur leurs marchés et dans leurs équipes, notamment sous l’impulsion des nouvelles générations, qui imposent à nos organisations un nouveau rapport au temps, à la décision et au travail. C’est ainsi qu’apparaît une nouvelle économie, une économie qui partirait de l’humain pour définir le modèle, plutôt que du modèle pour y adapter l’humain.
Vitesse et déséquilibre
Cette économie repose sur un prérequis : tout ce qui concourt à son fonctionnement doit participer directement ou indirectement à la réalisation du bien-être humain et du respect du vivant. Ceci, finalement, pourrait être une simple définition d’une économie humaine.
Pourtant, si la définition est simple, les implications sont multiples et profondes. Cette économie doit reposer sur deux principes : celui d’une répartition équilibrée (des richesses, de la prise de décision ou du temps) ; celle du ralentissement des rythmes (de production, de travail, de consommation et de production).
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