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Après un mois de guerre en Ukraine, la colère exprimée contre les entreprises françaises qui ont choisi de rester en Russie ne se limite plus aux réseaux sociaux. Elle cible désormais les magasins où les salariés Leroy-Merlin en France reçoivent des missions de la part des clients. « Ça a commencé après l’explosion d’un magasin en Ukraine [le 20 mars]précise Bernard Vigouroux, délégué syndical central de l’enseigne. Retour d’expérience des membres du personnel. »
Certains sont traités avec« Les tueurs » ou de « Nazis ». D’autres entendent des clients leur dire « Je veux que tes enfants meurent sous les bombes » ou les menacer « On va brûler ce magasin ». « Le client m’a dit : « Vous n’avez pas honte de vous asseoir tranquillement à la caisse pendant que vos collègues meurent. Vous devez vous mettre en grève. »— dit l’employé du réseau social Facebook.
Ces agressions verbales se produisent un peu partout en France. « Besançon, Nice, Bordeaux… Sur le chemin du retour vers Toulouse, dans ma boutique, j’en parle à mon collègue, qui me dit qu’il s’est fait traiter deux fois de « collaborateur de Poutine » la veille.dit M. Vigurus avant de poser la question : « C’est quand même étrange qu’un client insulte le personnel en venant dépenser de l’argent dans un magasin pour se faire les mains chez lui. »
« La direction doit prendre position »
Le syndicaliste a évoqué l’ensemble de ces témoignages de salariés dans un mail adressé mardi 22 mars à la direction, qui l’a assuré. « Prenez cette affaire très au sérieux. » Pendant ce temps, les salariés des trois enseignes de la famille Mullier (Decathlon, Auchan et Leroy-Merlin), créées pour certaines depuis près de vingt ans, doivent, contre leur gré, reprendre la décision de leur entreprise. Pendant l’estampage « sponsors de la machine militaire russe » Président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky. « La décision de partir ou de rester ne relève pas de la responsabilité des salariés. La direction doit argumenter et défendre sa position, et ne pas rester dans l’ignorance.dit Bernard Vigore.
Philipp Zimmermann, directeur général de la société mère de Leroy-Merlin, Adeo, est sorti de son silence. Voix du NordMercredi 23 mars, parler tout seul « offensé par le fait qu’il est considéré comme un commanditaire de la guerre. » Il apprécie que « La fermeture serait un échec, vu comme une faillite délibérée menant à l’expropriation. Ce serait un cadeau de la société et de ses actifs au régime russe et intensifierait la guerre.
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