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LLes algorithmes s’appuient sur le big data et l’intelligence artificielle pour prédire et analyser les comportements des gens. Au cours de la dernière décennie, ils sont devenus essentiels dans le fonctionnement des organisations: ils peuvent être utilisés pour mieux connaître les clients, faciliter une meilleure prise de décision, assurer une coordination plus fluide ou améliorer l’apprentissage organisationnel. Ils sont également essentiels à l’économie des plateformes et à l’industrie 4.0.
Mais les algorithmes ne perturbent pas seulement les modèles d’affaires ou la relation client, ils modifient également les méthodes de gestion. Ainsi, dans les organisations, la « gestion algorithmique » est de plus en plus pratiquée, une nouvelle forme de gestion, qui s’appuie sur des algorithmes pour organiser les modes de production et de contrôle. Quoi de neuf avec la gestion algorithmique ?
Selon la synthèse récemment réalisée par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’Université de Stanford (Cafifornie), les algorithmes ont, par rapport aux systèmes de contrôle traditionnels, trois caractéristiques qui les distinguent.
Instantané et interactif
Tout d’abord, ils permettent de capturer plus d’aspects du comportement humain : les appareils connectés peuvent désormais enregistrer plus précisément les mouvements du corps (jusqu’aux mouvements du visage et aux données biométriques) et les pensées des employés (à travers des vidéos et des enregistrements audio, mais aussi l’analyse de données textuelles).
Cela permet de prescrire et d’encadrer le travail d’une manière nouvelle, souvent de manière beaucoup plus stricte et en temps réel. Par exemple, Uber analyse les données d’accélération et de freinage pour produire « coups de pouce » encourageant les conducteurs à faire des pauses. Certaines entreprises analysent le vocabulaire utilisé et les sentiments exprimés sur les réseaux par les employés; lorsque d’autres localisent des employés qui interagissent fréquemment les uns avec les autres ou, au contraire, ceux qui s’isolent. D’autres utilisent même la reconnaissance faciale pour jauger le moral de leurs employés.
Ensuite, les algorithmes sont instantanés et interactifs : on peut désormais calculer, sauvegarder et communiquer des informations en temps réel. Cela a des conséquences importantes sur les méthodes d’évaluation des employés, ce qui se fait de plus en plus instantanément à travers les notes attribuées par les consommateurs.
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