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Les entreprises de travail temporaire remontent peu à peu la pente. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’emploi intérimaire a atteint 730 500 postes en équivalent temps plein, en moyenne, d’après des chiffres publiés jeudi 17 février par Prism’emploi, l’organisation patronale du secteur. Cette performance est supérieure, de 18 %, à celle de 2020, mais elle reste en dessous du niveau atteint en 2019 (– 4 %).
Les sociétés qui mettent à disposition ce type de main-d’œuvre ont obtenu de la reprise, en 2021, tout en subissant de nombreux à-coups. Au fil des mois, le volume des embauches s’est redressé, avec quelques mouvements de yoyo, avant de terminer l’année sur une note positive : au dernier « quadrimestre » (septembre-décembre), le nombre de contrats de travail temporaire a dépassé de 0,6 % enregistré durant la même période de 2019.
Chute dans le BTP et l’industrie
Les évolutions sont très contrastées suivant les secteurs. C’est dans le monde de la logistique et des transports que le recours aux salariés intérimaires s’est le plus développé en 2021 (+ 11,6 % en moyenne par rapport à l’ensemble de l’année 2019). Un tel dynamisme est lié à la transformation du comportement des consommateurs pour obtenir des biens et services, d’après Isabelle Eynaud-Chevalier, déléguée générale de Prism’emploi. Le succès croissant du commerce électronique et des livraisons à domicile engendre de gros besoins de recrutement parmi les sociétés qui acheminent des produits.
A l’inverse, les missions d’intérim ont nettement chuté dans deux branches professionnelles qui y ont beaucoup appelé jusqu’à présent : le BTP (– 11,8 %) et l’industrie (– 7,5 %), du fait des grosses turbulences qui ebran lent les constructeurs automobiles et l’aéronautique. Prés d’un quart des emplois temporaires « ont changé de nature sectorielle » durant la crise sanitaire, entre le dernier trimestre 2019 et les trois derniers mois de 2021. Il s’agit d’un phénomène de « réaffectation » de main-d’oeuvre « que nous n’avions pas anticipé »a explique, jeudi, Mmoi Eynaud Chevalier. Selon Gilles Lafon, le président de Prism’emploi, il est « encore trop tôt » pour dire si ces transformations vont s’inscrire dans la durée.
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