L’effusion de sang très inquiétante de Vladimir Poutine

Tout le monde le sait, mais il vaut mieux ne pas compter Vladimir Poutine parmi ses ennemis, surtout en Russie. Soupçonné d’être responsable de la disparition de milliardaires, mais aussi d’opposants politiques, Poutine est un homme qui s’impose et qui reste craint par beaucoup.

Et s’il y en a un qui a eu très peur pour lui ce mercredi, c’est son vice-Premier ministre. En effet, lors d’une Rencontre, Vladimir Poutine l’a attaqué violemment. C’était particulièrement énervéune situation inhabituelle pour ses politiciens.

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« On se prend la tête » : Poutine s’impatiente lors d’un meeting

Cette mercredi 11 janvier 2023, Vladimir Poutine a tenu une réunion politique accompagné de plusieurs de ses conseillers. Au menu du jour, ce dernier évoquait notamment la stratégie militaire à venir pour 2023, mais aussi la crise économique en Russie. Des sujets difficiles qui ont probablement mis Vladimir Poutine dans mauvaise humeur. Pour cause, Vladimir Poutine n’a pas l’habitude de s’énerver ainsi, mais cette fois le président russe a complètement perdu patience. Il s’en est pris très violemment à son vice-Premier ministre. La raison ? Vice-Premier ministre devait préparer des contrats relatifs à la sauvegarde de l’économie russe, justement, mais ceux-ci n’étaient pas prêts.

 » Vice-Premier Ministre, tout est prêt, mais pas de contrat… Je vous le dis : finissons cette réunion. Pourquoi se cogne-t-on la tête ? Je sais qu’il n’y a pas de contrat avec les entreprises, les directeurs m’ont dit », a lancé Vladimir Poutine lors de la rencontre.  » Pourquoi joues-tu à l’idiot ? Quand aurons-nous les contrats ? Les propriétaires d’entreprise me disent qu’il n’y a pas de contrat, et vous me dites que tout est prêt  » , ajoutée président russe agacé.

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« C’est sûrement un symptôme de la difficulté qu’il a à gérer son pays »

Mais alors pourquoi Vladimir Poutine s’est-il montré si violent ? Est-ce parce qu’il est en mauvaise santé ? Ou cela reflète-t-il l’incertitude du côté russe ? Selon l’éditorialiste Ulysse Gosset interrogé par BFMTV, la deuxième option est la plus plausible.  » Si le chef perd son sang-froid, ce n’est pas bon signe. En Russie, nous assistons à la transformation de l’économie en économie de guerre. Et notamment la nécessité de signer des contrats avec des industriels pour qu’ils fabriquent des armements plutôt que des biens conventionnels en temps de paix », a-t-il analysé.

Selon l’éditorialiste, Vladimir Poutine serait particulièrement nerveux, d’où cette réaction.  » Nous sommes confrontés à un chef d’état qui ne sait pas où il va et qui perd son calme au milieu du Conseil des ministres retransmis à la télévision. Ce n’est pas la première fois que Poutine « réprimande » un membre de son gouvernement, et il l’a sans doute fait aussi en privé. Mais le voir aujourd’hui après un an de guerre et d’absence de résultats est sûrement un symptôme de la difficulté qu’il a à gérer son pays », a assuré Ulysse Gosset.

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