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Est-ce parce que le gouvernement a anticipé ce problème pour une période de cinq ans avec son mantra selon lequel « vous devez payer pour le travail » ? Ou parce que, contre toute attente, la crise sanitaire a entraîné une baisse du chômage et une création record d’emplois salariés ? Sondage après sondage, le sujet de l’emploi et des salaires peine à refaire surface pendant la campagne présidentielle. A trois mois des élections, et dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation, les Français se disent plus soucieux du pouvoir d’achat que de l’emploi et du chômage. Le sujet qui les a paralysés il y a cinq ans.
« C’est une situation typique lorsque l’emploi s’améliore : le chômage devient un sujet moins important. Mais c’est alarmant : ça veut dire qu’on est satisfait du taux de chômage de 8%, et de la question du plein–l’emploi et l’emploi des jeunes devraient rester un thème central pour les cinq prochaines années., précise Philippe Martin, patron du Conseil d’analyse économique (CAE), un groupe de réflexion sous Matignon.
Du côté des candidats à l’Elysée, même si les programmes ne sont pas tous officialisés et que la question du financement est loin d’être résolue, des propositions apparaissent. « La première vertu est la capacité de vivre de son travail », déclare Valérie Pekress (LR). Elle souhaite augmenter les salaires nets de 10 % sur cinq ans à 2,2 fois le SMIC (2 800 € nets), ce qui profitera à environ 12 millions de personnes. A cet effet, le président de la région Île-de-France entend réduire les cotisations vieillesse versées par les salariés. La mesure coûtera 25 milliards d’euros, dont 7 milliards la première année pour une augmentation des salaires de 3 %. L’Etat financera intégralement en 2022, assure son équipe. « grâce à des économies sur les dépenses publiques. »
Réduire l’écart salarial au sein des entreprises
Marine Le Pen, elle veut « qibla[er] les classes moyennes les plus modestes, certes, mais aussi à jamais oubliées ». En novembre 2021, sur le podium de Écho, elle a proposé d’exonérer les entreprises des cotisations patronales, ce qui porterait le salaire des ouvriers à trois fois le Smic de 10 %. Pour ma part, Eric Zemmour « réduire les cotisations pour que chaque année vous fassiez 13e mois pour les salariés au salaire minimum. C’est encore 100 euros par mois, Donc « Les salariés ont cessé de s’appauvrir », avait-il déclaré lors d’un meeting à Villepinthe (Saint-Saint-Denis) en décembre 2021.
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