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» Première étape « du gouvernement pour atteindre le plein emploi – 5 % de chômage – d’ici 2027, le projet de loi ouvrant la voie à une réforme de l’assurance chômage a été adopté à main levée en première lecture au Sénat, mardi 25 octobre au soir. Dans un Palais luxembourgeois dominé par la droite et le centre, le texte voté à l’Assemblée nationale le 11 octobre par les députés de la coalition présidentielle et les Républicains (LR) a été sensiblement durci lors de son examen.
L’objectif initial de ce court projet de loi de cinq articles, présenté comme « technique » par l’exécutif, est de permettre au gouvernement d’étendre les règles actuelles d’indemnisation des chômeurs du 1euh novembre au 31 décembre 2023 pour laisser le temps aux futures négociations avec les partenaires sociaux sur la gouvernance du régime. Les sénateurs ont ramené ce délai au 31 août 2023, considérant qu’il « plus proportionné et suffisant » pour cette négociation.
Lors de l’examen du texte en séance publique lundi, les sénateurs ont ensuite confirmé le vote en commission sur la suppression du droit à l’indemnisation des salariés en CDD qui refusent trois CDI. « rémunération au moins équivalente » au cours des douze derniers mois. Alors qu’à l’Assemblée nationale, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait renvoyé le sujet à un futur groupe de travail parlementaire, il s’est cette fois clairement opposé, en vain, à cette disposition qui, selon lui, « pose un problème de principe ». Il considère en effet « il n’y a pas besoin de punir » un salarié en CDD « qui va jusqu’au bout de l’engagement qu’il a signé (…) sans faillir à son engagement ».
« C’est une situation très différente », a ajouté le ministre, de celui de l’abandon de poste, que l’Assemblée a déjà durci. Si, actuellement, les salariés qui quittent leur emploi sans préavis peuvent bénéficier d’allocations chômage après avoir été licenciés par leur employeur, les députés Ensemble ! (Renaissance, MoDem et Horizons) et LR ont mis en place un « présomption de démission », empêchant ainsi le droit aux prestations. Un dispositif confirmé par les sénateurs.
« Nous avons des entreprises qui recherchent des employés »
Pourtant, les élus LR n’ont pas durci le texte autant qu’ils le souhaitaient. Ils ne sont pas parvenus à faire adopter une disposition visant à exclure les salariés de l’assurance-chômage en CDD du premier refus de CDI. « Nous sommes à 7 % de chômeurs, nous avons des entreprises qui cherchent des salariés. Nous ne disons pas que le salarié qui refuse un CDI se retrouvera sans rien, nous disons qu’il ne percevra pas d’indemnité. Mais il peut très bien trouver un emploi., s’est défendu l’auteur de l’amendement, le sénateur LR de Haute-Loire Laurent Duplomb. Mais pour Olivier Dussopt, « le code du travail prévoit déjà que lorsque l’employeur propose un CDI avec les mêmes conditions et la même rémunération et qu’il est refusé, il y a possibilité de ne pas verser la prime de précarité, ça suffit ».
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