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La baisse se poursuit à un rythme de plus en plus lent. Au deuxième trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité – répertoriés en catégorie A de Pôle emploi – a encore baissé, à un peu plus de 3,16 millions sur l’ensemble du territoire. (y compris outre-mer), selon des données publiées mercredi 27 juillet par la Dares, le service chargé des études au ministère du Travail. Il faut remonter au début de 2012 pour trouver des chiffres inférieurs. La baisse enregistrée entre début avril et fin juin est beaucoup moins marquée que durant les trois premiers mois de l’année : –0,8 % contre –5 %. Malgré le refroidissement de la croissance, le marché du travail tient le coup, mais des doutes grandissent sur la robustesse de la levée.
Pour la première fois depuis mi-2020, les jeunes n’ont pas profité de la baisse constatée au cours du trimestre qui vient de s’achever : les effectifs des moins de 25 ans, en catégorie A, se sont, en effet, stabilisés dans une ville. Pourtant, si l’on y réfléchit sur un an, leur situation s’est globalement améliorée (–22,8 %), en grande partie grâce aux mesures d’accompagnement mises en place au début de la crise sanitaire (primes à l’embauche d’apprentis, parcours personnalisés pour ceux qui ont décroché système scolaire, etc.). Les autres tranches d’âge ont également bénéficié de la dynamique au travail.
En revanche, la tendance est moins favorable lorsque l’on s’élargit aux personnes qui recherchent un emploi tout en ayant travaillé (catégories B et C) : leur nombre a certes diminué au deuxième trimestre en France (– 3,2 %), mais il est encore un peu plus élevé qu’il y a un an. Au total, la liste des demandeurs d’emploi, actifs ou non (catégories A, B et C) se réduit dans toute la France (– 1,7 % au deuxième trimestre, près de – 9 % sur douze mois), tout en restant impressionnante (5,43 millions) . L’évolution est positive, mais il reste encore un long chemin à parcourir pour sortir du chômage de masse.
Des multitudes d’inconnues
Sur BFM-TV, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, s’est félicité mercredi des statistiques publiées par la Dares. L’économie tricolore, dit-il, « créer des emplois »malgré tous les nuages qui s’amoncellent (augmentation des prix de l’énergie et de nombreux autres produits, « tensions géopolitiques liées à la guerre en Ukraine »). Selon l’Urssaf, les déclarations d’embauches de plus d’un mois (hors intérimaires) ont augmenté de 3,6 % au deuxième trimestre, après une légère érosion entre début janvier et fin mars. « La société du plein emploi (…) est disponible « , a ajouté M. Dussopt, rappelant l’objectif fixé par Emmanuel Macron : ramener le taux de chômage à 5 % en 2027, soit 2,3 points de moins qu’aujourd’hui. C’est « à portée de main »avait martelé Elisabeth Borne, la cheffe du gouvernement, lors de sa déclaration de politique générale, prononcée le 6 juillet à l’Assemblée nationale. » Nous pouvons [y] aller (…) en fin de mandat »a ajouté le président de la République lors de son interview télévisée le 14 juillet.
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