[ad_1]
jeème facture « pour contrôler l’immigration et améliorer l’intégration »dont l’examen par l’Assemblée nationale a été reporté par le gouvernement, comportait plusieurs mesures en faveur de l’emploi des étrangers : un allongement de la liste des métiers en tension qui permet aux employeurs d’échapper aux lourdes procédures de demande d’autorisation préalable à l’embauche de un étranger, la simplification de la régularisation des travailleurs en situation irrégulière dans les secteurs en tension, et la possibilité d’occuper un emploi en tension uniquement pour les demandeurs d’asile n’ayant pas encore obtenu le statut de réfugié.
Ces avancées seraient bénéfiques, voire de bon sens, mais pourquoi s’arrêter là ? Le constat est partagé par tous : le travail est le meilleur facteur d’intégration qui soit. Il permet de quitter sa communauté, à laquelle il est difficile d’échapper en France du fait de la centralisation du traitement des demandes d’asile à Paris au détriment de la mixité sociale et d’une répartition équitable de l’effort d’accueil sur le territoire. Elle permet de sortir de son indépendance vis-à-vis de la solidarité nationale, fluctuante. Il vous permet d’être en contact avec notre langue et nos coutumes. Enfin, elle donne à l’immigrant un intérêt à persévérer dans l’effort d’intégration dans son pays d’accueil, puisqu’il s’agit de préserver un revenu et une vie plus stables.
Alors pourquoi ne pas permettre à tous les étrangers de travailler et de faire des affaires librement ? Mener dignement cette aventure qui les a menés si loin de chez eux, jamais pour le plaisir ? Pourquoi ne pas faire de l’intégration économique le principal motif de régularisation et d’accueil des étrangers ? Si notre devoir d’humanité nous ordonne de protéger les réfugiés politiques, celui qui trouve sa place sur notre marché du travail n’a pas de facto gagné sa place en France en passant de l’accusation stigmatisante d’être une « responsabilité de la société » à la reconnaissance d’être une » force vive » ? Sortir de la clandestinité profiterait aussi aux pouvoirs publics : par définition, nous ne connaissons pas les clandestins sur notre sol.
Répartir l’effort
Permettre à un demandeur d’asile de travailler est louable. Mais les chefs d’entreprise dans une industrie tendue ont besoin de prévisibilité. Ils seront peu nombreux à prendre le risque de l’employer et de le former s’il peut être soumis à une obligation de quitter le territoire français en cas de rejet de sa candidature. Un salarié étranger qui, après épuisement des recours, n’a pas obtenu son statut de réfugié mais a contribué pendant deux ans à notre vie économique, ne mérite-t-il pas de rester en France ? Plutôt qu’une solution bâclée, pourquoi ne pas permettre aux personnes qui ont réussi leur intégration économique de rester, même si elles n’ont pas obtenu le statut de réfugié ?
Il vous reste 44,45% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link