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Tribune. Suite au scandale de l’allaitement Orpea, les trois coprésidents du Syndicat national des médecins de la santé maternelle et infantile (PMI) ont soulevé le 23 février dans une tribune publiée Paixla question de la qualité de l’accueil des enfants, craignant que « privatisation » les pépinières peuvent entraîner les mêmes conséquences. Après tout, à l’heure où notre pays s’inquiète pour son avenir, quoi de plus important que le plein épanouissement du potentiel de nos enfants ?
Mais le principal problème ne réside pas tant dans le statut des crèches – privées, publiques ou publiques – que dans la formation des spécialistes, qui conditionne la qualité des soins et de l’accompagnement qu’elles apportent aux très jeunes enfants. Manque cruel de places d’accueil, manque de qualification généraliste des spécialistes, manque flagrant d’attractivité du secteur et de reconnaissance des professionnels : le secteur de la petite enfance fait face à de graves problèmes.
Des réponses simples, concrètes et efficaces existent avec trois priorités : augmenter l’acceptabilité des bébés, augmenter le niveau de compétences des spécialistes et les moderniser.
Trouver une place pour nos enfants que les parents vivent au quotidien, c’est un parcours du combattant ! Aujourd’hui, 40% des enfants de moins de 3 ans n’ont pas de solution de garde, collective ou individuelle (crèche, nounou, garde à domicile).
deux cent mille places
Alors que les besoins non satisfaits sont estimés à au moins deux cent mille places (ce qui empêche les parents concernés de reprendre le travail), la situation s’aggrave. Depuis 2015, la création de crèches ne suffit plus à compenser la baisse constante du nombre de nounous.
Enfin, réalisons le véritable « droit opposable à l’accueil des jeunes enfants » et investissons en conséquence dans davantage de places d’accueil et le recrutement de spécialistes, qui manquent cruellement aujourd’hui. Mais avouons-le : si la création de lieux d’accueil est nécessaire, alors le nombre et la compétence des professionnels jouent un rôle déterminant. D’où l’importance décisive des deux autres priorités que nous proposons.
La qualité de l’accueil des enfants dépend avant tout du niveau de qualification et des compétences des spécialistes. Cependant, nous sommes loin des pays de référence comme les pays nordiques. Si en France il faut un bac+5 pour élever et scolariser des enfants en maternelle, alors parfois aucune qualification n’est exigée pendant les mille premiers jours d’un enfant ! Il est urgent de mettre un terme à cette situation absurde.
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