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réepuis la fin des confinements, les salariés ont été incités à revenir en tête-à-tête par leurs employeurs qui, pour ce faire, ne sont pas avares d’arguments – il faut retourner au bureau pour la créativité, l’innovation et surtout, pour construire du sens. Les entreprises passent à côté du plus simple : le bureau, ce lieu avec un placard de fournitures qui se vidait pendant les périodes de rentrée, est devenu, depuis la fin de la cohue, un lieu qui propose électricité et chauffage à 19 degrés à volonté . Ce n’est plus un stock de trombones et de blocs-notes repositionnables auquel donne accès la vie de bureau, mais la possibilité d’enlever son manteau pour aller travailler, des occasions de faire pipi gratuitement, voire de se laver les mains à l’eau chaude.
En Grande-Bretagne, où les factures d’énergie ont augmenté de 45% en un an, les fondateurs des espaces de coworking Spaces et Deskpass ont précédemment déclaré qu’ils s’attendaient à une augmentation de la demande de la part de ceux qui ne le feraient pas. payer, à la place de leur employeur, l’explosion du coût du chauffage de l’appartement dans lequel ils télétravaillaient.
Plutôt que d’essayer de faire semblant de contribuer à changer le monde, les grandes entreprises qui peinent à flirter avec les jeunes diplômés finiront par mettre en avant la température des couloirs. Le bureau deviendra ce lieu où il y a encore de la moutarde à la cantine. Nous profiterons des kilowattheures du bureau comme des pains de savon dans un hôtel, sans mauvaise conscience. Dans les entreprises aux services généraux plus stricts, le face-à-face, cet art tombé en désuétude pendant les années Covid, permettra de s’échauffer en groupe. Nous n’essaierons plus de réduire le nombre de participants autour de la table, tout passant dans le couloir fera l’affaire. Plus nous serons nombreux, plus nous aurons chaud.
Comment les reconnaît-on ?
S’ils travaillent dans bureau flexible, ils arrivent au bureau un peu plus tôt pour s’installer près des fenêtres orientées au sud. Ils passent devant les affiches pour le « éco-gestes » accrochés dans les couloirs, avant d’aller imprimer les fiches d’inscription aux activités sportives des enfants sur une imprimante plus fiable que celle de la maison. Sur le conseil d’Olivier Véran de couper le Wi-Fi avant de partir en week-end, ils en ont ajouté un autre : recharger leur téléphone au travail.
comment ils parlent
« Je prends ma douche et recharge mon smartphone à la salle de sport. » « Je vais prendre mon petit-déjeuner au bureau. « Je serai à la maison juste pour dormir. » » « Cet été, j’étais content d’aller travailler pour me rafraîchir, cet hiver, ce sera pour le chauffage. » « Cela dépendra aussi du prix de l’essence. »
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