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Un salarié qui abandonne son emploi et ne l’a pas repris quinze jours après une mise en demeure sera désormais, sauf cas particulier, présumé démissionnaire, ce qui le privera d’assurance maladie. chômage, selon un décret publié mardi 18 avril dans Journal officiel.
Cette disposition avait été adoptée fin 2022 dans le cadre de la réforme de l’assurance-chômage. Jusqu’à présent, les salariés qui ne venaient plus travailler sans justification finissaient généralement par être licenciés pour faute par leur employeur. Ils pourraient alors percevoir des allocations de chômage.
La présomption de démission ne s’applique pas dans les cas où le salarié invoque des raisons médicales, l’exercice du droit de retrait ou du droit de grève, le refus d’exécuter une consigne contraire à une réglementation ou une modification de son contrat de travail à l’initiative de l’employeur.
Selon une étude publiée en février par la Dares, le service statistique du ministère du Travail, l’abandon de poste était le premier motif (71 %) de licenciement pour faute grave ou lourde au premier semestre 2022, devant les autres causes disciplinaires (27 %). % ). « Cela représente 123 000 salariés, dont 116 000 en CDI »précise la Dares.
Dans les trois mois qui suivent l’abandon de leur CDI, 55 % des personnes s’inscrivent à Pôle emploi et 43 % ouvrent un nouveau droit à l’assurance chômage.
Or, ces abandons de poste ne représentent que 5 % des fins de CDI, loin derrière les démissions (43 %), les ruptures conventionnelles (12 %), les fins de période d’essai (12 %) et les licenciements (11 %). .
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