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Plus de productivité, de bien-être des salariés… et une solution possible à la pénurie de main-d’œuvre ? L’idée de la semaine de travail de quatre jours progresse – elle est déjà testée dans certaines entreprises. Le commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit, propose de le déployer dans les secteurs « difficultés à attirer [des employés] », a-t-il déclaré dans une interview à l’agence de presse portugaise Lisa mis en ligne le jeudi 25 mai.
Nicolas Schmit considère que » le plus gros problème [dans l’Union européenne] ce n’est pas tant du chômage » mais plutôt la pénurie de main-d’œuvre. « De nombreuses industries ont désespérément besoin d’employés et ne peuvent pas les trouver parce que les gens ne veulent pas y travailler ou n’ont pas les bonnes compétences », il dit. « Ils doivent devenir plus attractifs »selon le Luxembourgeois, qui rappelle que « C’est quelque chose qui progresse petit à petit (…) parce que les nouvelles générations ont une certaine vision de l’équilibre entre travail et vie personnelle ». Cependant, il prévient qu’il « il n’y a pas de position commune » au sein de l’UE sur cette question.
Cette approche nécessite, selon M. Schmit, « négociations entre les partenaires sociaux » et prend l’exemple de l’Allemagne, où le plus grand syndicat du pays, IG-Metall, a plaidé pendant plusieurs années pour une généralisation de la semaine de quatre jours dans le secteur de la métallurgie.
Cette déclaration intervient au moment où le Portugal va lancer un projet pilote autour de la semaine de quatre jours, sur la base du volontariat et sans perte de revenus. Quarante-six entreprises ont manifesté leur intérêt pour la mise en œuvre de cette réforme – la plupart comptant jusqu’à dix salariés, dont cinq employant plus de 1 000 personnes, et opérant dans les secteurs du conseil, des activités et techniques scientifiques ou de l’information et de la communication.
En France, certaines entreprises – encore largement minoritaires – ont adopté la semaine de quatre jours, qui est aussi en test dans certains services publics, comme l’Urssaf ou la Caisse nationale des retraites (CNAV).
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