[ad_1]
Alors que le marché du travail s’est redressé en France, une grande partie du monde peine à se remettre des dégâts causés par la pandémie. Dans un rapport sur l’évolution de l’emploi après la crise du Covid-19, publié fin mai (Observatoire du monde du travail de l’OIT. Neuvième édition), l’Organisation internationale du travail (OIT) s’inquiète de la reprise inégale du marché du travail.
Malgré la fin de la crise sanitaire dans de nombreux pays, l’emploi marque globalement le pas : « Le nombre d’heures travaillées dans le monde s’est détérioré au premier trimestre 2022 et reste inférieur de 3,8% à son niveau du quatrième trimestre 2019 »met en garde l’agence onusienne.
Depuis cette période d’avant-crise, l’équivalent de 112 millions d’emplois à temps plein s’est évaporé. Au sortir de la pandémie, la reprise de l’activité a été affectée par la guerre russo-ukrainienne et le maintien de strictes mesures de confinement en Chine : ce pays a vu à lui seul la disparition, en nombre d’heures travaillées, de l’équivalent de soixante-dix millions d’heures complètes. des emplois à temps depuis le début de la crise sanitaire.
« Gros écart »
Loin d’être circonscrites, les difficultés de ces pays font craindre une » effet papillon « sur le marché du travail, rappelle l’OIT : « Non seulement le conflit en Ukraine a eu des conséquences régionales, mais il a également affecté l’économie mondiale en générant une augmentation de l’inflation (en particulier des prix des denrées alimentaires et de l’énergie) et en perturbant les chaînes d’approvisionnement mondiales. » Alarmiste, le rapport s’inquiète d’une éventuelle « rembobiner » avec une nouvelle dégradation du nombre d’heures travaillées en 2022. Par ailleurs, le mois d’avril en France a enregistré une légère augmentation du nombre de demandeurs d’emploi.
Autre source d’inquiétude : la grand écart qui s’élargit entre les pays à revenu élevé et les pays moins développés, en particulier les économies de niveau intermédiaire comme la Chine : « À la fin de 2021, l’emploi était revenu aux niveaux d’avant la crise dans la plupart des pays à revenu élevé, tandis que les déficits persistaient dans la plupart des économies à revenu intermédiaire », notez le rapport.
Portés par la reprise relative de l’emploi informel, les pays les moins avancés s’en sortent légèrement mieux, mais devraient connaître une stagnation des heures travaillées dans les mois à venir, prédit l’OIT.
Alors que les économies de l’Union européenne ont bénéficié de « effets stabilisateurs des programmes de maintien dans l’emploi », Les autres pays« déjà contraint par un espace budgétaire réduit et un déploiement limité de vaccins », subir plus « l’impact des chocs financiers, alimentaires et énergétiques » des derniers mois.
Il vous reste 25,32% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link