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Dans les rues de Toulouse, comme dans 24 autres communes de l’agglomération, les ordures ménagères s’accumulent, et la situation ne devrait pas s’améliorer dans un avenir proche. Les agents territoriaux de collecte des déchets, en grève depuis le 16 décembre 2021, ont décidé de poursuivre et d’intensifier leur mouvement jeudi matin 6 janvier. Il s’agit de la négociation de la loi portant transformation de la fonction publique et de la transition générale des 35 heures imposée aux collectivités, entrée en vigueur 1est un Janvier.
Pour les quelque 600 chargeurs et chauffeurs employés par Toulouse Métropole, un poste de 35 heures représenterait 1607 heures de travail par an. En compensation, ils demandent la reconnaissance de la pénibilité et 34 jours de repos supplémentaires, dits pénibilité, ainsi que des augmentations de leur rémunération, des primes de congés et du samedi.
Auparavant, ils bénéficiaient du système dit du « travail complet », qui leur permettait de quitter leur emploi après les tournées du matin, soit environ deux heures de moins que les heures de travail établies aujourd’hui. Pour Nicolas Refutin, secrétaire général de Force ouvrière (FO) Toulouse Métropole et représentant de l’intersyndicale (FO, CGT, FA-FPT, FSU, Solidaires SUD et UNSA), » Ville [leur] n’offre que neuf jours de vacances supplémentaires, et les augmentations de salaire restent floues.» A la fin de la réunion se qualifie comme « Très orageux » mercredi 5 janvier « Nous avons décidé de durcir le mouvement à partir d’aujourd’hui. »– commente le représentant du syndicat.
« Notre lien c’est Nantes »
En effet, aucun des vingt-neuf camions de l’entrepôt de Montlong ou des dix-sept camions de transport de fonds de la gare Raisin qui desservent le centre-ville de Toulouse n’ont pu repartir jeudi matin. Quatre autres entrepôts de la ville ne sont pas fermés à clé, mais leur activité est très limitée. « Nous avons prévu neuf jours, et nous pouvons en arriver à onze, mais nous n’irons pas plus loin. »a déclaré Vincent Terrai-Noves (La République en Marche), maire de Balma et vice-président de Toulouse Métropole en charge de la gestion des déchets. L’élu souligne que la métropole veut « D’accord sur ce qui a été fourni aux policiers municipaux. Au total, nos propositions s’élèvent à près d’1 million d’euros avec un salaire total de 25 millions, ce qui nous semble très raisonnable. »– il clarifie.
Toulouse Métropole collecte 250 000 tonnes de déchets municipaux et assimilés (OMA) par an dans vingt-quatre des trente-sept communes de la ville, le reste étant utilisé par des entreprises privées (Veolia, Coved). Le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole Jean-Luc Modenc (Les Républicains) est revenu en détail sur la situation dans son message à la presse. Interrogé par les grévistes pour son absence lors des négociations, il a déclaré que « Il n’y aura plus de jours de grève depuis le 16 décembre.[aient] impayé « et menacé de penser un demi-mot à la confiance, « En cas de paralysie, gestion des déchets par des entreprises privées à travers le service public.
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