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La bataille contre l’inflation n’est pas encore gagnée, mais le dossier est en bonne voie. C’est en gros le message envoyé par Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale (Fed, banque centrale américaine), lors de sa conférence de presse, à l’issue de la réunion du comité de politique monétaire, mercredi 1euh FÉVRIER.
Comme prévu, l’institution a relevé ses taux directeurs, mais seulement d’un quart de point, à 4,75%. La banque retrouve un rythme normal, après avoir relevé le coût de l’argent à marche forcée, le faisant passer de zéro à 4,5%, en 2022. La Fed, dans son communiqué, souligne que « L’inflation a quelque peu baissé, mais reste élevée » et estime que des augmentations continues seront appropriées pour parvenir à une politique monétaire suffisamment restrictive pour ramener l’inflation à 2 %.
D’autres hausses sont à prévoir, en mars ou en mai. Pourtant, lors de sa conférence de presse, M. Powell s’est montré optimiste, au point que les marchés, qui avaient été dans le rouge, se sont envolés : le Nasdaq, riche en entreprises technologiques et très sensible à l’inflation, a terminé la séance de mercredi en hausse de 2 %. (12,9% depuis le début de l’année), tandis que le S&P 500 progressait de 1,05%. « Je pense que nous pouvons maintenant dire que pour la première fois le processus désinflationniste a commencé »M. Powell a dit, tout en notant qu’il serait « très prématuré de déclarer victoire ou de penser que c’est fait ».
Un marché du travail favorable aux salariés
« Désinflation », est prononcé le mot, qui concerne avant tout le prix des biens. Hors énergie et alimentation, celles-ci sont en baisse depuis septembre 2022, du fait de la résorption des goulots d’étranglement post-Covid-19 (semi-conducteurs, matières premières, fret) et de la désaffection des consommateurs, qui avaient surconsommé lorsqu’ils étaient confinés. Leur augmentation, sur un an, n’était que de 2,1 % en décembre 2022.
Deuxième bonne nouvelle, la hausse du coût du logement se calme, notamment grâce au doublement des taux des crédits immobiliers, qui s’établissent à 6,5 % sur trente ans. Reste l’inflation dans les services, encore trop élevée, avec une exubérance dans le transport aérien (+ 28 % sur un an) : M. Powell aimerait la voir baisser.
L’inflation toujours élevée est notamment liée au marché du travail, qui reste très favorable aux salariés, avec un taux de chômage de 3,5 %, le plus bas depuis cinquante ans, une immigration faible et une participation à l’emploi inférieure aux niveaux d’avant la pandémie. En 2022, 50,5 millions d’Américains ont quitté leur emploi, soit 3,1 % des salariés du secteur privé. Un enregistrement.
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