[ad_1]
L’histoire de Korine est tristement banale, la banalité d’une vie qui s’effondre pour cause de licenciement économique. Après dix-sept ans dans la même entreprise, cette assistante de direction (qui souhaite rester anonyme) se retrouve au chômage à 47 ans. Une fois le choc passé, elle pense qu’elle reviendra rapidement à la normale : « Tout le monde m’a dit : « Avec ton expérience et tes compétences, tu trouveras facilement un emploi. » C’était une déception totale. »
Les mois passent, puis les années. Malgré un CV bien rempli et une formation pour prendre de la vitesse, Korine ne trouve pas d’emploi : « En entretien, ils m’ont dit que je correspondais au poste, mais ils ne m’ont jamais rappelé. Je pensais qu’il devait y avoir un problème quelque part. »
La candidate est la première à justifier le comportement des recruteurs : selon elle, ils préféreraient des questionnaires « Frais », « hors école » ainsi que « pour qu’ils puissent s’entraîner ». Korin joue le jeu, essaie de stresser » Avantages « être une femme dans la cinquantaine : « Dans une interview, j’ai déclaré que je n’avais plus d’enfants malades dont je devrais m’occuper. »
Elle a fini par trouver un emploi en 2019 grâce à Géa’Tion, un groupement d’employeurs en temps partagé. Des profils tels que Corinne, Audrey Lefebvre, administratrice de Géa’Tion en voient plusieurs : « Les deux tiers des personnes âgées qui viennent ou viennent chez nous sont des femmes. »
La part des hommes et des femmes de 55 à 64 ans officiellement inscrits au chômage était équivalente en 2020 (5,8%), selon le service des statistiques du ministère du Travail, mais à cet âge, les femmes entrées sur le marché du travail dans les années 1980-e se sont évaporés. . Leur taux d’emploi (51,8 %) reste nettement inférieur à celui de leurs homologues masculins (56 %). « Les femmes finissent par trouver et/ou accepter des petits boulots plus souvent que les hommes, ou tombent dans l’inactivité »a lancé le rapport 2019 du Conseil supérieur de l’égalité entre les femmes et les hommes (CSEP) sur les femmes âgées dans l’emploi.
Risque de clôture
Les femmes en fin de carrière sont confrontées à un effet boule de neige des inégalités qui commence tôt dans leur carrière professionnelle. Selon l’Association pour l’Emploi des Cadres (APEC), l’écart de rémunération entre les cadres hommes et femmes est de 4 % pour le profil équivalent en début de carrière et atteint 12 % pour les cadres de 55 ans et plus. En plus de cela, il y a un parcours plus inégal pour les femmes et une surreprésentation dans les postes à temps partiel ou moins rémunérés. Après tout, les pensions directes sont en moyenne inférieures de 42 % à celles des hommes, note le rapport du CSEP.
Il vous reste 56,25% de cet article à lire. De plus uniquement pour les abonnés.
[ad_2]
Source link