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C’est un » relief « , reconnaît Valérie Treffé-Chavant, CFE-CGC représentante des salariés de l’enseigne Clergerie. Le tribunal de commerce de Paris a reporté, mercredi 24 mai, sa décision concernant l’avenir du chausseur français, placé en redressement judiciaire depuis le 29 mars. Les juges ont accordé aux candidats à la reprise un délai supplémentaire de trois semaines pour améliorer leurs offres initiales.
Pour l’heure, trois candidats se sont présentés aux administrateurs judiciaires, maîtres Didier Lapierre et Jonathan El Baze. Le belge Optakare, qui, à la tête du tribunal de commerce de Paris, a obtenu le 4 mai la reprise des magasins André, a déposé une offre de magasins et de 40 emplois. L’homme d’affaires tunisien Philippe Sayada lui a présenté une offre aux administrateurs judiciaires. Il s’est également présenté avec les salariés, lors d’une visioconférence » sans détailler le nombre de salariés repris », souligne M.moi Treffe-Chavant. Enfin, le groupe américain Titan Industries, fabricant de chaussures fondé en 1988 en Californie, serait candidat pour reprendre la marque et une cinquantaine de postes.
Lors de l’audience au tribunal de commerce de Paris, mercredi 24 mai, une quatrième offre publique d’achat a été évoquée. « Celui de Renaissance Luxury Group »rapporte Mmoi Treffé-Chavant, sans toutefois pouvoir préciser l’ampleur du rachat envisagé par ce spécialiste du redressement d’entreprises françaises en difficulté, qui possède une marque de joaillerie, Les Georgettes. Contacté par Le mondeRenaissance Luxury Group dément toutefois « ont déposé une offre publique d’achat ».
Une lettre envoyée à Brigitte Macron
Les 140 salariés de Clergerie devront donc patienter jusqu’au 14 juin pour en savoir plus sur leur avenir professionnel. L’angoisse saisit particulièrement les 90 salariés de l’usine de Romans-sur-Isère (Drôme), qui, depuis début avril, sont au chômage partiel. Car beaucoup s’inquiètent du sort de cette unité de production située au cœur de l’ancienne capitale de la chaussure.
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« Il est regrettable qu’aucun grand groupe de luxe ne s’intéresse à Clergerie », s’agace un salarié (qui souhaite rester anonyme), qui, depuis trente-cinq ans, travaille pour cette marque fondée en 1981 par Robert Clergerie. Céline Gerbault-Laymond, designer au sein de l’entreprise, a envoyé une lettre à Brigitte Macron pour l’inviter à soutenir l’entreprise et intercéder auprès du Président de la République. « Je n’ai pas manqué de relayer votre démarche auprès du ministre délégué chargé des PME »elle a répondu, le 15 mai, dans une lettre qui Le monde consulté.
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