Alors qu’elles cherchaient à améliorer la qualité des échanges entre ouvriers et agents de maîtrise, les règlements du code du travail de septembre 2017 ont souvent eu l’effet inverse. C’est un commentaire très grave fait par la CFDT dans le bilan rendu public vendredi 7 janvier. « Cible manquée »– a déclaré Laurent Berger, secrétaire général de la centrale cédétiste, lors d’une conférence de presse. Ses estimations s’avèrent plus sévères que celles du comité d’experts, qui a également analysé l’impact de la réforme dans un rapport publié mi-décembre 2021.
Les promesses de campagne d’Emmanuel Macron, mesures dévoilées en septembre 2017, visaient à renforcer « Efficacité » négociation collective en « Simplification » organes de représentation du personnel. C’est dans cette optique qu’a été créé le Comité socio-économique (CSE) : il a remplacé le comité d’entreprise, les délégués du personnel, ainsi que le comité de protection du travail, de sécurité et des conditions de travail (KZST).
Pour M. Berger, ces changements se sont traduits par « Une plus grande centralisation du dialogue social » et sur « Concentration » espaces de discussion. Ce faisant, nous sommes devenus des témoins « Disparition massive de élus locaux »Selon la CFDT, leur présence n’est prévue que dans un quart des accords instituant le CSE. Autant d’événements qui ont contribué à affaiblir le lien entre la base et les syndicalistes agissant comme interlocuteurs avec la hiérarchie. Sacrements délivrés « Une confiance aveugle envers les employeurs » atteindre les objectifs de la réforme, « En leur donnant la possibilité de l’éviter », a résumé M. Berger. Selon lui, de nombreux dirigeants d’entreprises se sont contentés d’un strict minimum, estimant que les négociations sont avant tout des coûts et des restrictions.
« Une vision étroite du dialogue social »
La mission des élus est également devenue plus difficile à remplir au fur et à mesure que « Prolonger les réunions », selon Berger. Son propos a été illustré par le témoignage de plusieurs militants cédétistes, dont Malika Pumbgi, porte-parole syndicale de la chaîne de magasins Marionnaud. Ceux qui passent l’examen n’arrivent pas « Plus pour maîtriser toutes les matières »– expliqua-t-elle, se référant à » manque de temps « , « À court de fonds » et les agendas deviennent redondants. De plus en plus de discussions « Surface »tenue dans « Précipitation »qui génère » la douleur « parmi les représentants des travailleurs.
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