[ad_1]
Le 11 février, le chorégraphe Kader Belarbi, 60 ans, directeur du Ballet du Capitole de Toulouse, danseur étoile de l’Opéra de Paris de 1989 à 2008, a appris par courrier son licenciement de la compagnie toulousaine. Nommé en 2012, il vient d’être évincé à la suite« une enquête administrative interne diligentée au sein du Ballet du Capitole qui, après avis unanime de la commission paritaire consultative, a décidé de le révoquer »comme l’indique le communiqué de Toulouse Métropole, employeur de l’Opéra et de l’Orchestre du Capitole.
Kader Belarbi a réagi dans un mail adressé à la presse dimanche 12 février, dans lequel il « demander justice ». Il dénonce une « licenciement expéditif qui intervient sans respect des droits de la défense, et sans enquête menée sur les motivations réelles d’une plainte isolée, aussi tardive qu’incohérente, d’un danseur qui ne fait plus partie du Ballet ». Il évoque « un règlement de compte grossier dicté par une réelle intention de nuire et instrumentalisé pour se débarrasser de [lui] ». Il affirme sa détermination « faire éclater la vérité et dénoncer le harcèlement dont [il a] fait l’objet de ces dernières années pour [le] force de démission et pratiques RH douteuses du théâtre ».
Dans cette ambiance, un point a été fait le jour même lors d’une rencontre avec la cinquantaine de danseurs et techniciens de la troupe pour les rassurer sur leur avenir. Claire Roserot de Melin, directrice générale de l’établissement public Capitole, Christophe Ghristi, directeur artistique de l’Opéra du Capitole, ainsi que Francis Grass, adjoint au maire de Toulouse, chargé de la culture, président du conseil d’administration de l’établissement public Capitole Etablissement, étaient présents. « Des rumeurs circulaient selon lesquelles l’entreprise risquait de cesser son activité, glisse Francis Grass. C’est faux. Les visites sont maintenues comme annoncé. » Un point sur lequel Toulouse Métropole insiste. « Le limogeage de Kader Belarbi n’est pas une décision artistique. Nous voulons préserver le Ballet et assurer sa pérennité. La compagnie et le chœur sont les deux piliers de l’Opéra national du Capitole. »
« Geste inapproprié »
Le sujet est donc le management de Kader Belarbi depuis dix ans. Comme l’a précisé, lundi 13 février, le Syndicat des Artistes-Musiciens de Midi-Pyrénées (Sammip-CGT). « Nous avons réagi très vite à ce qui commençait à passer, selon certains, pour une décision arbitraire et une « cabale » dont M. Kader Belarbi serait la victime, souligne Yves Sapir, violoniste à l’Orchestre du Capitole et délégué syndical Sammip-CGT, joint par téléphone. Il y a eu une procédure et une enquête diligentée à la demande de l’administration centrale de Toulouse Métropole. Des témoignages ont été recueillis qui attestent d’humiliations, d’attitudes vexatoires et de comportements inacceptables de la part d’un directeur artistique. »
Il vous reste 66,4% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link