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C’est le jeudi noir qui s’annonce dans les écoles, collèges et lycées. Après deux ans de crise sanitaire et deux ans d’adaptation scolaire aux vagues successives de Covid-19, ses salariés ont clairement franchi le seuil – ce qu’on craignait jusqu’à présent« Ajouter la désorganisation à la désorganisation », comme ils le disent eux-mêmes à la veille de la mobilisation.
Jeudi 13 janvier, une dizaine de syndicats et d’organisations représentatives des premier et second degrés, du secteur public ou privé, de l’enseignement agricole et des écoles professionnelles, réunissant enseignants, directeurs, infirmiers, et, plus rarement, directeurs et inspecteurs. , appelez pour dire stop. Avec le soutien de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE). Front politique potentiel, trois mois après la fin du quinquennat que le gouvernement aurait traité.
Leur ministre de tutelle, Jean-Michel Blanquer, qui leur oppose sa doctrine « écoles ouvertes » ces organisations répètent : elles aussi le veulent. « Mais pas à n’importe quel prix. » Pas de protocole sanitaire « défenseur » et « stabilisé » sans moyens adéquats – masques chirurgicaux, capteurs de CO2, personnels de la vie scolaire, « vrai » substituts, « vrai » opérations de dépistage – SNUipp-FSS, la majorité dans les écoles préfère un retour au protocole « cas Covid, classe fermée ». D’autres syndicats comme la CFDT réclament « Un protocole viable basé sur le ratio d’élèves positifs ou absents pour induire la fermeture sans fatiguer le personnel et les parents. »
La « vraie sécurité » des écoles
Une mobilisation sans précédent ? À partir de mémoire du professeur il n’y a aucune trace d’un appel à la grève qui trouve un écho aussi large (et aussi rapide) à l’échelle de l’instruction publique. Un terrain où le mouvement syndical, bien qu’en déclin, a encore un relais. Le calendrier, cent jours après l’élection présidentielle, donne à jeudi un relief particulier. Mais c’est surtout« déclencher un litige » distingue cette mobilisation des autres : « Il ne s’agit pas de s’opposer au projet de réforme, mais d’un objet précis – le protocole sanitaire et ses écueils – la mobilisation des parents et du personnel », note André D. Robert, professeur émérite à l’université Lyon II et spécialiste de l’éducation au mouvement.
« C’est du jamais vu. reconnu par un haut fonctionnaire. Même des organisations dont l’ADN est loin d’être en grève ont pris le train en marche sous la pression de leur base. » Entre le vendredi 7 et le dimanche 9 janvier, après le SNUipp-FSU, les appels au désengagement se sont multipliés, à une exception près, les parents de PEEP, restés dans l’ombre.
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