Depuis la rentrée en janvier, le climat des secteurs de l’hôtellerie-restauration est morose car affecté par les restrictions liées à la crise sanitaire. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé mardi 18 janvier une augmentation de deux mois du soutien aux entreprises de moins de 250 salariés des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, de la restauration, de l’événementiel et des agences de voyages.
« Il y a beaucoup moins de touristes. Les restaurateurs à Paris, comme ailleurs, sont concernés par les mesures que nous avons prises, notamment le recours au télétravail, le fait qu’on ne peut plus consommer qu’assis… Alors c’est normal qu’on les aide (…) jusqu’à ce que vous reveniez à la normale. », a déclaré le Premier ministre.
Il a rappelé que le tourisme (notamment hôtellerie, restauration, etc.) durement touché par la pandémie est l’un des principaux bénéficiaires des quelque 240 milliards de dollars d’aide mobilisés par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire.
« Décembre et janvier », les entreprises de moins de 250 salariés qui ont perdu au moins 30% de leur chiffre d’affaires en raison des restrictions instaurées fin 2021 pour contenir la cinquième vague de Covid-19 seront éligibles à « Aide exceptionnelle au paiement des cotisations salariales », un montant égal à 20 % de leur masse salariale, a précisé M. Castex lors d’un déplacement dans un restaurant parisien.
Les entreprises citées appartiennent aux secteurs « hôtels, restaurants, restauration, événements et agences de voyages »il a précisé qui « toujours très durement touché par la crise sanitaire », a souligné M. Castex aux côtés de la ministre du Travail Elisabeth Born et du délégué du ministre des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et du Tourisme Jean-Baptiste Lemoine après avoir rencontré des représentants des organisations patronales à l’hôtel. , secteur café et restaurant.
Perte de plus de 65% de son chiffre d’affaires
Quant aux entreprises de moins de 250 salariés des mêmes secteurs qui perdront plus de 65% de leur chiffre d’affaires, elles bénéficieront en décembre et janvier de la même aide pour payer des cotisations salariales de 20%, mais elles « sera également exonéré de charges patronales », a déclaré le Premier ministre. Ceci, en particulier, « sociétés de restauration et d’événementiel »il a précisé.
Actuellement, toutes les entreprises qui perdent 65% de leur chiffre d’affaires à cause des restrictions sanitaires ont accès à un remboursement partiel complet de 100% des performances, a-t-il rappelé. Ceux du tourisme qui perdent au moins 50% de leur chiffre d’affaires couvrent tous leurs frais fixes.
Jusqu’à présent, le nombre d’entreprises concernées ou le coût de ces nouvelles mesures qui « resteront modérés par rapport à ceux entrepris par le passé », pas encore noté, ont expliqué les services de Matignon.
Concernant l’hôtellerie et la restauration, le Premier ministre a souligné que « c’est un moment important pour ce secteur professionnel » ce que le gouvernement a « fortement recommandé pour négocier de meilleures conditions de travail et salaires ». « Ils ont trouvé un accord historique qui leur permettra de mieux recruter », a déclaré M. Castex, saluant également la participation des entreprises à la mise en place du laissez-passer médical, qui « autorisation de ne pas fermer les établissements sauf les discothèques ».
Un accord entre syndicats de travailleurs, signé uniquement par la CFDT mais auquel les autres syndicats ne doivent pas s’opposer, ouvrant la voie à son entrée en vigueur, et le patronat prévoit une rémunération minimale de 5 % au-dessus du SMIC. et une augmentation moyenne de 16,33 % sur l’ensemble de la masse salariale actuelle.
Les deuxièmes négociations devraient commencer sur les conditions de travail et se concentrer sur le travail dans « Couper », les horaires, mais aussi « Augmentation des heures supplémentaires, plus faible dans ce secteur qu’ailleurs »a déclaré Stéphanie Dayan, secrétaire nationale de la fédération des services CFDT.
Le Conseil Santé se réunira jeudi pour « essayer de donner une perspective. » Majorité « avec la situation toujours extrêmement tendue dans nos hôpitaux, nous devons continuer à nous mobiliser », conclusion M. Kasteks.