Jamel Debbouze explique pourquoi il refuse de porter une prothèse de bras

Pourquoi Jamel Debbouze n’a-t-il pas de prothèse de bras ? C’est la question qui taraude ses fans et à laquelle l’humoriste a répondu.

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Comédien, acteur, producteur… Jamel Debbouze est incontestablement un artiste aux multiples casquettes. L’homme de 47 ans a également été le mentor de Kev Adams ou encore d’Omar Sy qui a notamment participé à la Jamel Comedy Club. Dans un tout autre registre, le quadragénaire ouvre son premier restaurant nommé Dar Mima, à Paris. Autant dire qu’il ne se repose pas sur ses lauriers. Si aujourd’hui tout va bien, la vie ne lui a pas fait que des cadeaux.

L’acteur franco-marocain n’a quasiment jamais connu ce succès et pour cause, il est percuté par un train à l’âge de 14 ans. En 1990, l’adolescent perd alors l’usage de son bras droit. Il a des cicatrices à vie. Cependant, les avancées médicales ne cessent de nous étonner. Dans les colonnes de Parisienle compagnon de Mélissa Theuriau s’est confié à ce sujet.

Jamel Debbouze ne veut pas de prothèse

L’humoriste est actuellement sur tous les fronts. Entre la préparation de la prochaine édition du Marrakech du rire, la recherche de nouveaux talents ou la gestion de son restaurant, la quadragénaire n’a pas le temps d’être au chômage. De plus, le film Sous les étoilesdont il est le coproducteurest sorti en salles le 22 février. Côté synopsis, l’histoire suit le chemin semé d’embûches de Yazid Ichemrahen. Ce chef pâtissier veut exceller dans son domaine et prouver toute l’étendue de son talent.

Si la fiction a marqué les esprits, le parcours de Jamel Debbouze n’est pas en reste. La star du stand-up a réussi là où beaucoup d’autres ont échoué. Malgré son handicap, le papa de Leon et Lila n’a pas renoncé à ses rêves. Sa force de caractère et sa persévérance lui ont permis d’atteindre ses objectifs, ce qui force respect et admiration.

Au micro de nos collègues de Parisien en 2015, celui qui parlait de la demi-finale France-Maroc répondait aux questions, parfois indiscrètes, des journalistes. Comme prévu, l’éventuelle pose d’une prothèse de bras a été évoquée. Ce à quoi l’acteur et comédien a répondu sans détour :  » Certainement pas ! « . Et pour continuer :

« Pour mettre une prothèse biomimétique, il faut être amputé donc enlève mon bras, non merci ! Par contre s’ils libèrent les cellules souches, je serai curieux d’essayer. C’est assez incroyable comme avancée »

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« J’ai pris ma douleur à crédit »

Au cours de cet entretien, Jamel Debbouze est également revenu sur les instants qui ont suivi le drame survenu le 17 janvier 1990. Le médecin l’a informé qu’il ne pouvait plus bouger son bras. A seulement 14 ans, il fait preuve d’un grand courage et d’un esprit d’acier. « (…) Je lui ai demandé de m’en prêter un et j’ai immédiatement commencé à écrire de la main gauche. Sans réfléchir, j’ai pris ma douleur à crédit », il a dit. De plus, l’adolescent a découvert le calvaire quotidien des autres patients lors de sa rééducation qui a duré deux ans. « (…) j’étais heureuse de vivre, je n’étais plus handicapée »a-t-il conclu.

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