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Nul besoin de présenter vos souhaits à un représentant de l’événementiel : ils seront accueillis avec un sourire fatigué. Après une reprise dynamique au dernier trimestre 2021, les entreprises et les salariés qui organisent des salons, expositions, congrès ou salons sont à nouveau plongés dans la crise.
Au moins 130 événements, allant de rassemblements symboliques comme le Festival de la bande dessinée d’Angoulême ou le salon Maison & Objet au Parc des Expositions de Paris Nord-Villepinte, ont été annulés ou reportés suite aux annonces de Jean. Castex, lundi 27 décembre, annonce que ces événements seront validés jusqu’au 24 janvier. Il a annulé le soir même « Toutes les cérémonies d’accueil prévues en janvier » un coup dur pour les établissements de restauration et les boulangers.
Le gouvernement a pu remédier à la situation jeudi 30 décembre en expliquant que les foires et expositions n’étaient finalement pas affectées par ces mesures, le mal était fait : le chiffre d’affaires d’environ 1 milliard d’euros, hors conséquences économiques pour les territoires, s’est transformé en fumée. selon les estimations de l’Union française du commerce événementiel (Unimev).
« Effet destructeur »
« Les annonces ont eu un effet dévastateur sur un secteur déjà fragilisé », résume Béatrice Kuif-Mathieu, directrice générale de Destination Nancy, entreprise publique chargée de la promotion et de l’organisation d’événements dans la ville de Lorraine et vice-présidente d’Unimev. Cyril de Froissart, Président de l’Association Lévénement et PDG d’Auditoire, note : « Effet ciseaux » : « En septembre, nous comptions sur une reprise qui s’est avérée réelle : nous avons commencé à reconstituer les effectifs… Là, nous aurons des entreprises qui auront plus d’employés, mais moins de travail. «
Lundi, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a renforcé certaines aides pour soutenir les entreprises de leurs secteurs respectifs, notamment en réduisant les aides financières à un seuil de 50 % de perte de chiffre d’affaires. Le chômage partiel. Mais il n’y a pas de compte pour les spécialistes de l’événementiel. « J’avais prévu un chiffre d’affaires de 1,8 million d’euros, au mieux je ferai 200 000 euros », calcule Fabrice Laborde, co-gérant de l’agence ByGalis.
Dans ce secteur, qui fut l’un des premiers à être touché par la crise, bientôt deux ans plus tard, le moral des troupes en souffrira presque autant que les comptes d’exploitation. « En dehors du côté financier, les ‘stop and go’ constants lassants », – poursuit Stanislas Surun, vice-président du Syndicat national des fournisseurs de matériels audiovisuels scéniques et événementiels (Synpase) et directeur général adjoint de Magnum Novelty, qui compte deux cents salariés permanents, mais environ deux mille intérimaires.
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