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Un groupe de lanceurs d’alerte accuse Facebook de bloquer délibérément les sites Web des hôpitaux et des services d’urgence australiens dans le cadre d’une tactique de négociation l’année dernière.
Le réseau social appartenant au géant de la technologie de la Silicon Valley Meta faisait pression pour affaiblir un projet de loi l’obligeant à payer les fournisseurs d’informations en Australie lorsqu’il a bloqué tout ce type de contenu de sa plate-forme en février 2021.
Mais l’algorithme a également bloqué d’autres sites Web dans ce que l’entreprise a qualifié d’accident, déclarant vendredi à l’AFP que « toute suggestion contraire est catégoriquement et évidemment fausse ».
« Nous avions l’intention d’exempter les pages du gouvernement australien des restrictions dans le but de minimiser l’impact de cette législation malavisée et nuisible », a déclaré un porte-parole de Meta.
« Lorsque nous n’avons pas pu le faire comme prévu en raison d’une erreur technique, nous nous sommes excusés et avons travaillé pour la corriger. »
Cependant, l’organisation américaine Whistleblower Aid a allégué qu’il s’agissait en fait d’un stratagème méta dans des dépôts auprès du ministère américain de la Justice et de la Commission australienne de la concurrence et de la consommation, rapporté pour la première fois dans le Wall Street Journal jeudi.
L’organisation a déclaré dans un communiqué que la panne de cinq jours de Facebook des fournisseurs de contenu d’information avait délibérément « surbloqué » les gouvernements locaux, les services de santé et d’autres sites qui fournissaient un soutien aux personnes vulnérables.
L’intention était de forcer le gouvernement à affaiblir le projet de loi, a déclaré le groupe.
« Ce n’était pas seulement un exemple d’un acteur d’entreprise se comportant de manière imprudente », a déclaré Libby Liu, chef de Whistleblower Aid.
« Facebook a intentionnellement mis des vies en danger pour protéger ses résultats. »
Peu de temps après la panne d’électricité, l’Australie a adopté une loi obligeant Facebook à négocier avec les fournisseurs de contenu d’information, mais les politiciens ont édulcoré certaines des propositions les plus onéreuses.
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