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Le débat sur les retraites récemment relancé par Emmanuel Macron a donné lieu à un foisonnement de recherches qui alimentent à la fois le doute et la certitude. Dans son allocution du 9 novembre 2021, le président de la République a déclaré la nécessité « travailler plus longtemps en repoussant l’âge adulte » dont les personnes peuvent prétendre à leur retraite, un paramètre actuellement fixé à 62 ans. Quelles seraient les conséquences d’une telle réforme, qualifiée de « obligatoire » chef d’état? C’est sur cette question que travaillera le jeudi 27 janvier le Conseil d’orientation des retraites, instance dédiée à la connaissance et au débat, à laquelle participent des représentants des syndicats et du patronat, des hauts fonctionnaires, des parlementaires et des professionnels qualifiés. La réflexion sera étayée par plusieurs documents de recherche qui Paix a pu consulter et dont les résultats ne sont pas toujours cohérents.
Le thème de la réunion du 27 janvier a été choisi sur proposition de la CFDT, qui a jugé utile de débattre de l’âge de la retraite afin d’éclairer l’opinion publique. Avant la discussion, les membres du Board of Retirement Orientation ont reçu plusieurs notes de service tentant d’évaluer ce qui se passerait si les pensions étaient versées à partir de 64 ans au lieu de plus de 62 ans. Ces documents, rédigés par des administrations centrales ou des experts extérieurs à l’État, sont dans certains cas un renouvellement d’éléments déjà existants, tandis que dans d’autres de nouveaux chiffres sont donnés.
Parmi les études disponibles, il en est une qui vise à déterminer les surcoûts supportés par l’État-providence en cas d’augmentation de « âge valide ». En fait, la communauté sera obligée de financer davantage d’aide, en partie parce que les gens ne pourront pas continuer ou trouver une activité avant leur 64e anniversaire.e date d’anniversaire. Ainsi, un relèvement de l’âge légal de la retraite de deux ans entraînerait « en 2019, une hausse des dépenses de prestations sociales, hors retraites et assurance chômage, de l’ordre de 3,6 milliards d’euros », soit 0,14 point de PIB. La moitié du « compte » sera destinée aux pensions d’invalidité, tandis que les minima sociaux (dont l’allocation aux adultes handicapés) seront d’un peu moins d’un quart.
Calculs divers
De son côté, le Jobseeker Compensation Scheme devra également prendre plus de bénéficiaires sous son aile, notamment ceux âgés de 62 et 63 ans. Montant de l’effort supplémentaire : 1,3 milliard d’euros par an. Il y a cependant des limites à cette estimation, ne serait-ce que parce que la réforme augmenterait dans le même temps la proportion de personnes âgées de 62 à 64 ans en emploi : un tel changement entraînerait des cotisations supplémentaires à l’assurance-chômage et au reste de notre filet social. , tout en réduisant certaines dépenses (par exemple, liées aux retraites).
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