Éric Zemmour, ancien candidat à la présidentielle de 2022, prépare la sortie de son prochain livre ce 16 mars 2023. L’occasion pour lui de revenir sur sa campagne et régler des comptes avec Robert Ménard, alias le « Judas de Béziers »ou encore Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
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On aurait pu croire une blague mais Éric Zemmour a réussi à obtenir quatrième place lors de la dernière élection présidentielle. L’ancien chroniqueur CNews s’en est sorti 7,07% des voix.
Et si le polémiste a l’habitude de dépasser les limites de l’acceptable comme ses propos racistes tenus envers Hapsatou Sy, cette dernière ne passe pas par quatre chemins pour montrer ses joyeux camarades.
Un style particulièrement remarqué dans son prochain livre Je n’ai pas dit mon dernier mot à paraître le 16 mars. Alors qu’il en profite pour parler de son expérience vis-à-vis de son campagne électoraleÉric Zemmour pointe également du doigt Marine Le Pen et Robert Ménard.
Dans un extrait publié dans Le Figarol’ex-éditorialiste accuse l’ancien représentant du RN aux élections de « ne pas se soucier des idées; à ses yeux, tous ceux qui aiment leur maniement ne sont que idéologues. Elle habille des guirlandes de pragmatisme son mépris des concepts et de la culture ».
Proche de son père, Éric Zemmour soutient néanmoins être très différent de Marine Le Pen, « comme deux ensembles mathématiques sans intersection ».
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Robert Ménard, le « Judas de Béziers »
Le fondateur de Fête de la reconquête est même allé plus loin avec le maire de BéziersRobert Ménard, qu’il compare à « la figure pure et parfaite du traître ». En effet, Éric Zemmour lui a consacré un chapitre qu’il a intitulé « Mon Judas de Béziers ».
Selon lui, il » a joué dans cette campagne un rôle bien au-dessus de son poids politique réel.. L’ancien journaliste estime même que ce dernier « a donné du crédit à toutes les accusationsmême les plus scandaleux, lancés contre lui. Sa position d’ami supposé était idéal pour le discréditer et donner corps aux arguments de ses ennemis..
Sans surprise, c’est tout la classe politique qui est remise en cause. À son tour, Laurent Waquiez fait l’objet de remontrances d’Éric Zemmour. Ce serait » un curieux mélange de brutalité et l’habileté de la hâte et de la précaution, de l’audace et de pusillanimité. »
Si son premier livre, dont le titre La France n’a pas dit son dernier mot ressemble au second, vendu à près de 250 000 exemplaires, cela invite à l’émerveillement. Quel autre politicien voudrait alors parler bavarder sur les autres ? A l’Assemblée nationale, les députés devraient se bousculer…
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