Alors qu’une chaleur torride s’abattait sur la capitale, les chauffeurs de camions poubelles de la Ville de Paris ont repris le travail vendredi 17 juin, après cinq jours de grève.
Débutée lundi, la « mobilisation spontanée », présentés comme illimités, les agents de collecte des déchets ont été ressentis dans les 2e5e6e8e9e12e14e16e17e et 20e arrondissements, comme en témoignent les messages alarmés postés sur les réseaux sociaux par les riverains. Dans les autres arrondissements, la collecte est effectuée par des sociétés privées.
Vendredi, l’adjointe à la mairie de Paris en charge de la propreté de l’espace public, Colombe Brossel, a annoncé sur Twitter que le ramassage des ordures a reprislorsque tous les agents ont repris le travail. « La ville fait tout pour rattraper le retard de collecte et revenir à une situation normale »dit-elle aussi.
Allocation de carburant et indemnité journalière
Les chauffeurs de camions-bennes réclamaient une amélioration de leur rémunération dans un contexte de forte inflation ainsi qu’une « un statut spécifique, comme celui accordé à leurs collègues éboueurs, et la fin d’un contentieux sur les procédures de lavage des véhicules »précisait, en milieu de semaine, un communiqué de la CGT-FTDNEEA.
Selon un communiqué publié jeudi par le syndicat, le Département de la Propreté et de l’Eau (DPE), chargé d’organiser la collecte des ordures ménagères dans la capitale, avait contacté les représentants des agents et formulé plusieurs propositions, dont le doublement du tarif du carburant prime pour le personnel et le versement d’une indemnité journalière pour les agents chargés du lavage des véhicules.
Toujours selon la CGT-FTDNEEA, le DPE a précisé que ces concessions entreront en vigueur « sous réserve de l’arrêt de la grève et de la reprise du travail ». Le syndicat n’exclut cependant pas d’appeler tous les agents à arrêter le travail « si les négociations en cours ne suffisent pas ». Mercredi, m.moi Brossel a reconnu que « propositions de pouvoir d’achat » avait été faite, mais que certains des agents avaient décidé de maintenir leur mouvement.
Pour faire face à l’entassement des poubelles dans certains quartiers de la ville, la Mairie a indiqué au journal Marianne seulement » renforts du secteur privé » avaient été mobilisés dans la journée et qu’ils « continuera demain et samedi autant que nécessaire ». La municipalité a informé que « 45% des chauffeurs de véhicules de propreté étaient en grève, contre 61% lundi ».