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La France est devenue « Nation des startups »cher Emmanuel Macron. Est-ce si précis ? A ne parler que des jeunes pousses technologiques et des créations d’entreprises, on oublie les milliers de petites et moyennes entreprises et TPE qui irriguent les territoires, mais meurent parfois dans la plus grande indifférence faute de repreneur. Entre deux tours de l’élection présidentielle, l’association Cédants et repreneurs d’affaires (CRA) alerte les responsables politiques en publiant un livre blanc qui remet le sujet sur le devant de la scène.
Créé il y a trente-cinq ans, ce réseau de 240 délégués bénévoles au profil d’anciens patrons et cadres supérieurs fait un ensemble de propositions en matière de réglementation, de fiscalité, d’administration et de protection sociale pour faciliter la transmission d’entreprises souvent situées à la périphérie française. « Le législateur a une vision pour les grandes entreprises, mais la transmission des PME reste un angle mort politique », regrette Bernard Fraioli, président du CRA, qui forme des cadres intéressés par la reprise d’entreprise, leur donne accès à des bases de données, les accompagne dans un processus qui dure au moins un an, et parfois deux.
Patrons vieillissants
Esquisse cible ? Une PME de l’industrie, des services ou de l’artisanat avec un chiffre d’affaires de 2 à 3 millions employant une trentaine de personnes dans une ville moyenne. Près d’un million d’emplois sont en jeu. Si la fiscalité des mutations a évolué en mieux, elle devrait être améliorée, plaide le CRA, qui s’inquiète du doute toujours possible sur le « Pacte Dutreil », un arsenal de mesures adopté en 2003 pour faciliter la création ou la transmission de PME.
Cependant, cela ne cache pas la morosité de certains patrons vieillissants qui ont du mal à se séparer du travail de toute une vie. Trop de propriétaires d’entreprises familiales ne disent pas ce qu’ils vendent lorsqu’ils créent « marché caché » cela devrait être révélé, selon l’association. Résultat, « Il y a plus d’acheteurs que de vendeurs » note Alain Turgeman, directeur des études économiques à la Banque BPCE.
L’association veut « Rapatriement », comment est l’entrepreneuriat « question nationale » au nom de l’emploi, du développement régional et du soutien à l’entrepreneuriat. Et propose, entre autres, la création « contrôle consultatif » aider les plus de 60 ans, soit plus de 20 % des propriétaires de petites entreprises, à financer une évaluation indépendante de leur entreprise. Entre 2016 et 2019, le nombre de transactions de cession immobilière, qui avait déjà diminué entre 2016 et 2019, s’est encore réduit en raison de la pandémie : les propriétaires attendaient des jours meilleurs pour vendre à meilleur prix. La sortie de crise risque d’être difficile.
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