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Le tribunal de commerce de Paris a validé, mardi 1euh février, l’offre de reprise de la dernière usine de jantes en aluminium de France, Alvance Wheels, à Diors dans l’Indre, par la société EDS, dont les titres sont détenus à 100% par Emile di Serio, le patron du groupe de fonderie Saint Jean Industries, selon le ministère de l’économie, des finances et de la relance.
Le jugement du tribunal de commerce de Paris validant la reprise a été rendu mardi, après la levée, en fin de semaine précédente, de la condition suspensive posée par le repreneur, a fait savoir un responsable du ministère de l’industrie.
En difficulté depuis la chute de l’empire industriel de l’homme d’affaires britannique Sanjeev Gupta, l’usine s’appellera Imperial Wheels après sa reprise par la société EDS. Cent soixante-six emplois seront conservés, avec un objectif de 400 salariés à l’horizon 2026, a précisé Bercy dans un communiqué.
Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, et la ministre déléguée chargée de l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, ont évoqué « la validation du projet de reprise de la société EDS qui permettra de pérenniser l’activité industrielle d’Alvance Aluminium Wheels ».
La moitié des salariés licenciés « dans les prochains jours »
Le projet industriel de la société EDS prévoit de poursuivre la production de jantes en aluminium dans l’Indre pour les principaux constructeurs français, tout en développant de nouveaux modèles de roues grâce à une nouvelle technologie, Cobawheels, apportée par le repreneur, précisent-ils .
Au total, l’Etat apportera 41 millions d’euros (11 millions de subventions directes, 30 millions d’euros de prêts directs) et le conseil régional du Centre-Val de Loire, 5 millions, quand le repreneur proposera 7 millions d’ euros, dont 5 millions en nature sous forme de brevets, toujours selon la même source.
Le fonds Avenir Automobile, détenu par Renault, Stellantis et l’Etat, a également promis 7 millions d’euros de prêts de long terme. Par ailleurs, Saint Jean Industries a reçu des engagements de commandes des constructeurs Renault et Stellantis pour 2022 et 2023. L’autorisation nécessaire de la Commission européenne devrait intervenir « dans un délai de trois mois »a précisé le cabinet de la ministre Agnès Pannier Runacher.
La moitié des salariés, qui ne seront pas reprises, seront licenciés « dans les prochains jours ». Une aide leur sera remise par un fonds exceptionnel activé par Pôle emploi attribué aux licenciés dans l’industrie automobile. Ils auraient notamment bénéficié d’un salaire net, de formations et d’aides à la mobilité ou à la création d’entreprises.
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