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L’agenda des retraites de Marine Le Pen a peut-être été retouché, mais il n’est plus considéré comme plus crédible qu’avant. Le 17 février, la candidate de l’Association nationale (RN) a abandonné son idée d’ouvrir le droit à la retraite à tous à partir de 60 ans. Un brusque changement de cap justifié par le réalisme et la volonté de mettre en place des mesures fiscalement soutenables. Le régime prôné aujourd’hui par le leader populiste est un peu moins avantageux pour les assurés que le précédent, mais sa viabilité continue d’être remise en cause par les experts, et les employeurs continuent d’en être mécontents.
Un nouvel appareil conçu par M.moi Le Pen et son équipe ont l’intention de fixer un âge légal de la retraite qui varie de 60 à 62 ans, selon le moment où les personnes prennent leur retraite. « l’entrée dans la vie active ». Ainsi, ceux qui ont commencé à travailler entre 17 et 20 ans pourront partir à 60 ans. Pour les femmes et les hommes qui débutent leur carrière après l’âge de 20 ans, l’âge minimum auquel ils peuvent prétendre à une pension variera de 60 ans et 9 mois à 62 ans.
Quant au droit à une pension à taux plein, il sera également modulé en fonction de l’âge d’entrée en activité : 160 trimestres pour ceux qui ont commencé leur activité professionnelle entre 17 et 20 ans, 164 trimestres pour ceux qui ont commencé leur activité professionnelle à 22 ans, 168 trimestres pour ceux qui ont commencé à 24 ans et plus, etc.
Arrêtez l’immigration
Ces règles sont plus favorables aux assurés par rapport à la législation actuelle. Si l’on élargit le regard sur les propositions des autres candidats à la présidentielle, alors la dirigeante d’extrême droite apparaît au milieu : elle est moins généreuse que les partisans de la retraite à 60 ans (Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, etc.). .), mais beaucoup plus « social » qu’Emmanuel Macron, qui veut pousser l’âge à 65 ans. Son objectif est de répondre aux aspirations de la classe ouvrière, qui a fait ses premiers pas dans le monde du travail dès son plus jeune âge.
Entendu par plusieurs organisations patronales durant la campagne, Mmoi Le Pen a été prié d’expliquer ses intentions. Le 9 mars, s’adressant à l’Union des entreprises métallurgiques, commerciales et industrielles, elle a déclaré que ce « choix de société ». « Plus on entre tôt sur le marché du travail, plus le travail est difficile (…) et plus tôt nous devrions pouvoir partir »dit-elle en précisant que son projet coûtera 9,5 milliards d’euros par an, « vitesse de croisière ». C’est « dans un délai raisonnable » cette » fidèle « , à ses yeux. Pour financer ses mesures, il a indiqué qu’il ferait des économies en stoppant l’immigration et en luttant contre la fraude. Il compte aussi sur les effets indirects de sa réforme, qui permettront de réduire le nombre de demandeurs d’emploi parmi les seniors et, par conséquent, le coût de l’assurance-chômage (jusqu’à 2 milliards d’euros).
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