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Lla question du pouvoir d’achat est au cœur de la campagne électorale. La flambée des prix oblige de nombreuses Français personnes à réduire leur consommation, ce qui provoque la colère populaire, même si une consommation sobre est également essentielle pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et freiner le changement climatique.
Mais dans quelles conditions la sobriété pourrait-elle devenir acceptable, et non « punitive » ? Nos recherches, menées auprès de plusieurs centaines de consommateurs, éclairent le débat. Quand elle est associée au manque, au sacrifice, bien sûr, la sobriété suscite le rejet. Mais il peut aussi être présenté comme un mode de vie différent, qui procure d’autres plaisirs. Et là, les perceptions changent.
Prenez le transport. Le télétravail, expérimenté à grande échelle pendant la pandémie, a considérablement réduit les allers-retours quotidiens en voiture, les dépenses induites (et la pollution), tout en suscitant la satisfaction de la majorité des personnes concernées. Moins de temps perdu. Les tâches ménagères effectuées pendant la semaine, entre deux dossiers, laissant plus de temps libre le week-end. Plus de temps en famille ou entre amis. Plus de temps pour vous.
Une chance
L’utilisation du vélo dans les transports quotidiens est également perçue par les consommateurs, non pas comme une perte de position debout par rapport à l’utilisation de la voiture ou de la moto, mais comme un plus, une opportunité, le plaisir de remettre son corps en mouvement. Le nombre de vélos vendus a également, pour la première fois, dépassé le nombre de voitures vendues en 2021…
L’utilisation de composteurs pour les déchets organiques est également en croissance, en particulier dans les environnements de la classe ouvrière, un geste simple lorsque vous avez un jardin et que vous voulez éviter d’avoir à acheter de l’engrais.
Les consommateurs soucieux de l’environnement ne sont pas non plus tenus de renoncer aux petits plaisirs du shopping tant qu’ils « tombent dans l’occasion ». L’étude que nous venons de mener à l’Université Paris-Dauphine, en partenariat avec l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) et le Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie (Credoc), montre comment l’image des achats d’occasion a radicalement changé en peu de temps.
L’achat d’occasion était associé à un manque d’argent et, à cet égard, semblait stigmatisant, du moins pour les cercles de la classe ouvrière. Cependant, 84% des personnes que nous avons interrogées pensent maintenant que c’est une façon digne de consommer. L’achat de neuf est encore moins bien considéré (seulement 60% considèrent que c’est une pratique valable).
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