[ad_1]
« En 2020, l’aéronautique a été balayée de plein fouet [par l’épidémie de Covid-19]. Les recrutements de cadres ont chuté de 29 %. Aujourd’hui, l’élan a repris. L’aéronautique joue à nouveau son rôle de locomotive », précise Cyrille Longuépée, le délégué régional de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) en Occitanie. A la fin de l’année, les filières aéronautique et spatiale devraient représenter près de 200.000 emplois, selon le Groupement des industries françaises de l’aéronautique et de l’espace (Gifas). Fin 2021, la filière représente 188 000 emplois, dont près d’un tiers en Occitanie, avec un réseau de fournisseurs qui s’étend sur toute la France.
L’impact de l’épidémie de Covid-19 sur l’emploi s’est poursuivi jusqu’en 2021 : cette année-là, le secteur a encore perdu 3 % de ses effectifs, malgré le recrutement de 9 300 personnes, dont près des trois quarts (73 %) en CDI. Puis, 2022 a marqué le début d’une bascule avec le retour à des créations nettes d’emplois, grâce à une première vague d’embauches « massif » : 18 000 CDI et 6 700 alternants. « Une forte augmentation des cadences de production a été initiée en 2022 », explique le rapport du Gifas sur les emplois de l’industrie aéronautique et spatiale. Avec une deuxième vague de même ampleur attendue en 2023, « le secteur devrait retrouver son niveau d’emploi d’avant-crise d’ici la fin de l’année ».
Cette très forte demande d’emplois est portée par trois moteurs : « Le trafic aérien mondial est revenu à ce qu’il était avant le Covid-19, la flotte aérienne doit être renouvelée, notamment pour des raisons écologiques, et nous avons une très bonne situation économique liée à la défense »explique Philippe Dujaric. « Nos trois principaux contractants sont des civils et des militaires »rappelle le directeur des affaires sociales et de la formation au Gifas.
« Recruter sans concours »
Sur les 25 000 recrutements (dont 7 000 alternants) prévus en 2023, l’équilibre entre les métiers est maintenu. Au dernier bilan réalisé dans le secteur fin 2021, les effectifs comprenaient, dans divers métiers à haute technicité dès le niveau bac, 45% d’ingénieurs et cadres, 31% d’employés, techniciens et agents de maîtrise, et un peu moins (24%) opérateurs et techniciens d’atelier. En 2022, plus de la moitié (58 %) des recrutements concernaient des ingénieurs et des managers. Cette année, les candidats recherchés sont encore plus de la moitié des ingénieurs et cadres, un bon 20% des techniciens de production et le reste des techniciens supérieurs. L’année 2023 sera celle de« une double bataille de charges de travail en production et en technologie »commente Philippe Dujaric.
Il vous reste 50,21% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link