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« Pendant longtemps, on a cru que l’accès des femmes aux postes à responsabilité se ferait naturellement. Mais pas sans intervention législative.a rappelé Quentin Lippmann, maître de conférences en économie à l’université Paris-II-Panthéon-Assas, en introduction de la rencontre avec les personnels le 8 mars. Du point de vue de la recherche, la loi Kope-Zimmermann sur les quotas a très bien fonctionné, augmentant la proportion de femmes dans les conseils d’administration de 10 % en 2010 à 46 % en 2021, mais il n’y a pas eu d’effet d’entraînement. D’où la loi Rixain sur la promotion des femmes dans les comités exécutifs (Comex) des entreprises et, enfin, nom et honte [“nommer et faire honte”] avec indice d’égalité des sexes [dans les entreprises]. »
La note globale moyenne de l’indice 2022, publié le 7 mars par le ministère du Travail, est de 86 sur 100, s’améliorant chaque année, tout comme cinq de ses indicateurs constitutifs, dont deux des plus difficiles à respecter, comme celui sur les augmentations de salaire après les congés maternité ou la parité dans les dix premiers salaires les plus élevés.
Seules 16 entreprises sur quelque 40 000 n’ont pas réussi à corriger l’inégalité mesurée par l’indice en quatre ans et s’exposent désormais à une amende légale ne dépassant pas 1 % de la masse salariale. La tendance générale est positive, « Mais a-t-il réduit les inégalités ? » demande Quentin Lippmann.
Réservations sur le « Peno index »
Une dizaine de militants des droits de l’homme issus de secteurs aussi divers que les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), la bancassurance ou les services à la personne sont réunis à Paris pour ce rendez-vous mensuel de l’actualité du leadership. Paix en 2019, en partenariat avec ManpowerGroup, a tenté d’y répondre. Ils ont échangé questions, expérience dans leur entreprise et efficacité de leurs politiques de réduction des inégalités hommes-femmes, notamment en matière d’évolution de carrière.
Les lignes ont bougé. Relativement unanimes sur les progrès récents et l’efficacité des politiques de quotas, les responsables RH ont néanmoins exprimé leurs doutes sur les limites de l’« indice Penico » et les solutions envisagées pour répondre aux problèmes structurels. indicateur « nous fait nous poser des questions », « nous permet d’identifier et de mesurer les réalités ». « Il a constaté qu’un nombre important d’entreprises ne respectaient pas l’augmentation de salaire au retour d’un congé de maternité », note Caroline Curtin, responsable des ressources humaines chez BNP Paribas. « Mais ce n’est pas tout. Vous devez le relier à d’autres choses. »résume Anne-Marie Husser, spécialiste Amazon RH en France.
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