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Pour des milliers d’employés de banque suisses, c’est l’information dont ils se seraient volontiers passés, à quelques jours du début des vacances d’été. Selon l’agence Bloomberg, le nouveau géant bancaire UBS, qui a racheté son rival Credit Suisse (CS) au bord de la faillite, s’apprête à supprimer 35.000 emplois sur les 120.000 que compte le groupe dans le monde depuis la finalisation du rachat, lundi. , 12 Juin.
La moitié des 45.000 salariés de CS « absorbés » dans la nouvelle entité devraient perdre leur emploi, dont près de 12.000 sur ses différents sites de Zurich, la place financière suisse, qui n’a jamais enregistré une telle ponction de toute son histoire. Wall Street et la City seront également durement touchées, puisque ce sont les principales équipes de l’activité de banque d’investissement qui ont provoqué la chute de la maison Credit Suisse.
« Ce sont des chiffres effrayants, écrit la lettre spécialisée de Zurich À l’intérieur de la Paradeplatz. UBS démantèle complètement le Credit Suisse. » Les employés de bureau occupés par des tâches administratives paient le prix le plus lourd. Roger Nordmann n’est pas indifférent à leur sort. Le député socialiste vaudois fait partie de la commission d’enquête parlementaire chargée d’étudier les responsabilités dans la débâcle du Credit Suisse. Il se dit dégoûté par le traitement réservé aux trimmers du fleuron de la finance suisse : « Nous licencions massivement ceux qui n’y peuvent rien, les employés du back office. Dans le même temps, les responsables de la descente aux enfers peuvent continuer à se vautrer dans les énormes bonus qu’ils conserveront malgré les dégâts avérés qu’ils ont causés. »
Une opération pas à pas
A l’issue de l’opération, seul un quart des 16’000 personnes du Credit Suisse qui étaient employées sur le territoire suisse devraient réussir à sauver leur place dans le nouveau groupe bancaire. En clair, c’est une éradication pure et simple de la culture du Credit Suisse qui est en train d’exercer la direction générale d’UBS, sous la houlette de son directeur général, Sergio Ermotti. Le travail sera « le volant le plus difficile » l’intégration, a-t-il déclaré au Forum économique suisse d’Interlaken (Centre) il y a trois semaines, sans plus de détails.
UBS a refusé, mercredi 28 juin, de confirmer une information de Bloomberg, selon laquelle l’opération se fera par étapes. Durant l’été, et sans préavis, car les systèmes sociaux en vigueur aux Etats-Unis et au Royaume-Uni le permettent, ce sont les places de New York et de Londres qui devraient voir les premiers licenciements.
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