Ce mardi 28 février, Emmanuel Macron s’est rendu au Collège de Jarnacen Charente, afin de « faire une annonce décisive pour éradiquer le papillomavirus ». Cette infection sexuelle transmissible (IST) peut provoquer des lésions jusqu’à ce que le cancer se développe. Il a annoncé une campagne de vaccination gratuite et généralisée pour les élèves de 5e année.
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En France, le papillomavirus est responsable de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus de l’utérus chaque année avec près de 1 000 décès, selon l’Institut Pasteur. Si cette ITS peut entraîner le développement d’un cancer aussi bien chez l’homme que chez la femme, le cancer du col de l’utérus est le cas le plus fréquent selon Santé publique France. Il reste le deuxième cancer le plus récurrent chez les femmes dans le monde.
Si un vaccin préventif vise à protéger contre certaines formes de papillomavirus, Emmanuel Macron profite de son déplacement dans un collège de Jarnac, en Charente, pour assister « une séance de vaccination organisée au sein de l’établissement ». Aux côtés du ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye et du ministre de la Santé François Braun, le chef de l’État évoquera également la lancement d’une campagne de prévention et de vaccination contre les papillomavirus humains, également appelé VPH.
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Un vaccin efficace contre certains cancers
Depuis son utilisation en 2007, la vaccination contre le papillomavirus humain a été très souvent controversé. Cependant, les organismes de santé nationaux et internationaux sont maintenant d’accord sur le sujet. « Les effets secondaires répertoriés des vaccins contre le VPH sont des effets secondaires assez courants pour « déclencher » la réponse immunitaire comme des douleurs au point d’injection, de la fièvre, de la fatigue… »explique l’OMS.
Les résultats montrent aujourd’hui de réels progrès. C’est aussi le cas en Australie. En effet, le pourcentage des personnes infectées par les VPH qui conduisent au cancer du col de l’utérus a diminué. Avec la vaccination à l’école, le taux est passé de 22,7 % en 2005-2007 à 1,5 % en 2015 chez les femmes âgées de 18 à 24 ans.
En France, la vaccination est désormais recommandée pour les enfants et adolescents de 11 à 14 ans. Il est également proposé en rattrapage jusqu’à 19 ans et jusqu’à 26 ans pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres personnes du même sexe. Dans le Grand Est, une expérimentation de deux ans a également montré » bons résultats « sur le les jeunes en 5ème. Le taux de vaccination est passé de 9% à 27% la première année puis de 14% à 31% la seconde.
Responsable des cancers chez l’homme et la femme
Longtemps administré uniquement pour les jeunes filles de 11 à 14 ansalors que le virus affecte les deux les garçons, le vaccin a maintenant été prolongé. Ce dernier est transmis par contact avec les muqueuses ou la peau pendant les rapports sexuels sans nécessairement recourir à la pénétration. Donc, « Les infections à HPV sont le plus souvent inapparentes et disparaissent spontanément, mais leur persistance peut entraîner des pathologies graves telles que cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de l’anus, de l’oropharynx et du pénis »selon un rapport du Haute Autorité de Santé.
Cependant, la vaccination ne protège pas contre toutes les formes de VPH liées au cancer du col de l’utérusdit l’assurance maladie. « C’est la raison pour laquelle le dépistage par frottis doit être réalisé tous les 3 ans de 25 à 30 ans et tous les 5 ans de 30 à 65 ans, que vous soyez vacciné ou non »dit l’organisation.
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