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Face aux machines à coudre, les réfugiés ukrainiens sont occupés. Attention à ne pas perdre le fil, symbole du retour à la vie normale. « Ils sont très motivés et extrêmement courageux »Louise Manière est étonnée et admirative. Mi-avril, la responsable de la communication du Groupe Altaïr a participé à cette session test de couture organisée par la société d’intégration, dans le but de recruter des réfugiées ukrainiennes.
Sur la vingtaine de participants, douze seront embauchés sur des contrats à durée déterminée dans des postes de couturière et d’entretien d’espaces verts. Sans comprendre, ou presque, un mot de Français. « En tant qu’entreprise d’intégration, nous avons l’habitude de travailler avec les réfugiés.explique Louise Manière. Nous avons des compagnons et ils prendront des cours de langue. »
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, au 21 avril, près de 50 000 Ukrainiens fuyant la guerre avaient gagné la France. Les hommes ayant été réquisitionnés, ce sont surtout des femmes et des enfants qui ont trouvé refuge sur Français sol. Les employeurs leur ont rapidement ouvert les bras.
En réponse à l’initiative gouvernementale « BusinessEs Commit », plus de 600 entreprises se sont manifestées sur la plateforme, avec « 7 000 offres d’emploi », principalement dans le secteur tendu de l’hôtellerie et de la restauration, indiqué, le 1Er Avril, la ministre du Travail, Elisabeth Borne. À la mi-mars, Adecco a lancé une plateforme de recrutement de dimension européenne dédiée à la mise en relation entre Ukrainiens et employeurs. Au 26 avril, 4 000 réfugiés et 1 300 entreprises s’étaient déjà enregistrés.
« La plupart veulent être actifs »
Bien que ces femmes soient arrivées récemment en France, souvent désorientées et avec des enfants à charge, « Il n’est pas trop tôt pour parler d’emplois, affirme Lydia Meyronnet, présidente de l’association Care 4 Ukraine. La plupart veulent être actifs, travailler. ».
Un tiers des femmes ukrainiennes suivies par l’association ont déjà trouvé du travail en France. Sur la commune de Potigny (Calvados), en Normandie, un producteur de fraises, à la recherche de travailleurs saisonniers pour sa récolte, a profité de cette main-d’œuvre bienvenue. L’association humanitaire Care 4 Ukraine a travaillé main dans la main avec la mairie, qui a mis en place deux maisons gratuitement et sans limite de temps.
D’origine slave, ces réfugiés ont aussi pour eux-mêmes « une réputation de travailleur »ajoute Lydia Meyronnet, non sans ironie. Depuis le 2 avril, les Ukrainiens sont également exemptés de demander un permis de travail en France, ce qui réduit considérablement le processus de recrutement.
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