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« Inacceptable. » Le comité intersyndical d’Amazon France n’a pas jugé suffisante la proposition d’augmentation salariale, la direction l’ayant portée à 3,5%. Jeudi 14 avril, la troisième et dernière réunion des pourparlers annuels obligatoires s’est achevée sans accord. Depuis le 3 avril, le leader mondial du e-commerce est la cible d’un arrêt de travail en France, entraînant des grèves intermittentes et des grèves dans ses entrepôts.
« La direction a accepté la proposition de passer de 3% à 3,5%, et c’est tout », raconte Alain Jo de la CGT Amazon. Le chiffre, note le syndicat, est inférieur à l’inflation, qui a bondi à 4,5% par an en mars, un taux inédit depuis 1985, selon l’Insee. C’est ce retour à la hausse des prix, comme dans de nombreuses entreprises, qui inquiète les salariés.
« Dans le même temps, nous apprenons qu’Amazon facture aux vendeurs un supplément de 5% sur les prix d’expédition au nom de l’inflation et des prix de l’essence. »Brocart Morgan Bular, CFDT Amazon. Est-ce vraiment pour eux, mais pas pour nous ? » Les syndicats rappellent également que les bénéfices de l’entreprise de Jeff Bezos sont en hausse de 57% en 2021, à 33 milliards de dollars (30 milliards d’euros).
L’intersyndicale reste « unie »
Sur d’autres points des pourparlers, la direction a relevé les compléments de retraite, mais les syndicats n’y voient qu’un retour à une offre bonifiée (6 400 € net, selon un élu) qui était déjà disponible les années précédentes. La direction affirme que sa proposition « très attrayant ». Et supérieure à la croissance de la branche ou des grandes entreprises en général (les budgets consacrés aux négociations annuelles obligatoires ont augmenté de 2,35 % en mars, selon Deloitte).
Avec l’augmentation de 2 % accordée pour les négociations de 2021, les salaires chez Amazon augmenteront de 5,5 % sur deux ans, presque autant que l’augmentation de 6 % du salaire minimum entre octobre et mai 2022. Amazon répertorie également 13 autres avantages :e mois, prime de 150 euros en fin d’année, une action gratuite par an (2.900 euros en 2022)… Enfin, la direction souligne que les grévistes (seulement 2.000 personnes en quatorze jours, pour 12.500 magasiniers) ne « pas dans la majorité. »
L’union qui reste « Syndicat », maintenant vous devez décider quoi faire ensuite. A défaut de signature, l’entreprise peut prendre une décision unilatéralement. Les salariés voudront-ils se mobiliser davantage ? « La question d’une reprise de grève se pose sans cesse », estime Laurent Deguzet de la fédération SUD Commerce, ajoutant que la situation chez Amazon « regarder dehors ».
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