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Au terme d’une année de tensions, entre craintes de pénurie et mouvements sociaux pour des hausses de salaires face à l’inflation, les négociations annuelles obligatoires (NAO) touchent à leur fin dans les énergéticiens. Dernier à négocier, RTE (gestionnaire du réseau de transport d’électricité) a trouvé un compromis, vendredi 16 décembre, avec les quatre organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CGT, FO).
Après la signature mi-octobre par les partenaires sociaux de la branche des industries électriques et gazières (IEG) d’un accord augmentant la valeur de 3,3 %, en deux temps (1 % rétroactif au 1euh juillet, 2,3% le 1euh janvier 2023) le salaire de base national, base de calcul de la grille salariale, chaque entreprise a dû négocier en interne des mesures complémentaires.
« Partout, nous avons accouché dans la douleur, résume Sébastien Michel, secrétaire fédéral de la CFDT Chimie-Energie. Vu le contexte, nous pensions que les indications seraient exhaustives, mais pas du tout ! Il fallait augmenter la tension pour obtenir des résultats honorables ! »
« Une année dramatique »
Chez EDF, Enedis, RTE, GRDF, plusieurs semaines de grèves ont précédé les accords. Celui signé chez EDF mi-octobre prévoit, en plus de l’accord de branche, une revalorisation pour l’ensemble de 2,3 % en plus des augmentations individuelles et une prime de 2 600 euros bruts.
Chez Enedis (gestionnaire du réseau de distribution d’électricité), l’accord, unanime, mi-novembre, prévoit 4,6 % pour tous, des mesures individuelles et une prime. Chez Engie, le 9 décembre, trois organismes ont validé 2,3 % pour tous, et 2 % pour les mesures individuelles.
Chez RTE, ce sera aussi 2,3 % pour tout le monde au 1euh janvier, plus une prime mensuelle de 2,7 % du salaire qui sera remplacée par une augmentation de 2,3 % au 1euh janvier 2025. Dans un communiqué, la direction des ressources humaines de RTE salue « de cette réussite qui fait suite à un dialogue social nourri et constructif ».
La validation de l’accord intervient toutefois au lendemain du licenciement de quatre agents de RTE pour une intervention informatique sur le réseau cet été dans le cadre d’un mouvement social.
Cet acte leur a valu près de quatre-vingt-seize heures de garde à vue à la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure) et une convocation au tribunal correctionnel en février. Un niveau de punition Du jamais vu, dénoncé par le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dans une lettre ouverte au Premier ministre, le 7 décembre.
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