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Alors qu’elle continue d’être combattue dans certains secteurs comme l’énergie, la réforme des retraites n’a suscité que très peu d’émoi au sein de plusieurs professions. Une telle sérénité est due au traitement singulier que l’exécutif a réservé à des catégories bien définies de salariés exécutant des tâches pénibles ou à risque : pour certains d’entre eux, l’âge à partir duquel ils pourront prétendre au versement de leur retraite restera le même.
Contrairement à d’autres actifs, pilotes, hôtesses de l’air et stewards n’ont pas été très présents lors des douze journées nationales de mobilisation contre le texte qui fait passer l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans – la règle de droit commun. Une petite partie d’entre eux a rejoint les cortèges, mais le nombre de ceux qui se sont mis en grève s’est avéré faible.
Cette situation est due au fait que la Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers (FNAM), le lobby des compagnies aériennes, et les syndicats ont négocié avec l’Etat le maintien des dispositions actuelles, construites autour du fonds de pension des personnels navigants (CRPN ), qui est un régime complémentaire.
Les travailleurs du ciel bénéficient de règles dérogatoires, listées dans le code des transports. Ainsi, on ne peut pas être pilote ou copilote d’avions et d’hélicoptères « plus de 60 ans ». Toutefois, les intéressés ont la possibilité de rester dans l’habitacle passé cette limite d’âge, mais ils doivent se soumettre à une visite médicale et indiquer, par courrier, chaque année, s’ils souhaitent toujours « tenir la poignée ». Enfin, à 65 ans, le couperet tombe : ils ne peuvent plus être aux commandes des avions commerciaux.
Pension complémentaire
Quant aux hôtesses et stewards de l’air, la loi les oblige à cesser leur activité une fois qu’ils ont atteint l’âge de 55 ans, mais ils conservent – comme les pilotes – la possibilité d’occuper leur poste au-delà de cette limite. et jusqu’à l’âge de 65 ans, après avoir passé des tests d’aptitude.
Précision importante : les gens de mer qui terminent leur carrière professionnelle – par exemple à 60 ou 55 ans – perçoivent une retraite complémentaire du CRPN. Quant à la pension « de base » (attribuée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse), ils sont soumis au droit commun et ne peuvent donc pas en bénéficier avant l’âge de 62 ans, actuellement ; à terme, ils devront attendre d’avoir 64 ans, avec la réforme récemment promulguée.
Autre élément essentiel à noter : les ex-navigateurs reçoivent une forme de compensation pour compenser le fait qu’ils doivent attendre un certain temps avant de toucher leur pension de base. Cette période intermédiaire devant s’allonger de deux ans (du fait du passage de 62 à 64 ans), le coût des soins va augmenter.
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