LE moustique tigre prolifère sur le territoire. En effet, il faut s’attendre à une augmentation des cas de zika, de dengue ou encore de chikungunya, virus dont ils peuvent être porteurs.
Une situation qui inquiète les Covars, ex-Conseil scientifique.
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Trois virus en expansion
Les territoires d’outre-mer ne sont plus les seuls touchés par ces virus. Information rapportée par un avis Covars.
La faute au réchauffement climatique, entre autres, comme le stipule l’entomologiste Didier Fontenille. » Avec laugmentation des voyages, réchauffement climatique, déclin global de l’immuniténous sommes plus exposés « , il expliqua.
A l’approche de l’été, la France pourrait connaître une épidémie, selon Covars. Une phrase qu’il faut cependant prendre avec des pincettes, l’avenir étant » difficile d’anticiper » . » Nous ne sommes pas dans le cas d’un scénario catastrophe » explique la présidente de Covars, l’immunologue Brigitte Autran.
» Mais le risque est inévitable en raison de la prolifération des moustiques tigres. Mais aussi évitable par une meilleure organisation des acteurs de la lutte contre ces moustiques, le progrès et la recherche et l’éducation des populations avec lesquelles il est préférable de communiquer », a-t-elle analysé.

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Le moustique tigre ne partira pas
» On n’éradiquera pas le moustique tigre dans les années à venir », prévient le virologue Xavier de Lamballerie. Encore pire : les cas de virus liés aux moustiques tigres devraient augmenter chaque année.
Un verdict sur lequel les experts s’accordent. » L’année dernière, il y a eu 272 cas de dengue importés par des voyageurs, et une dizaine de cas de chikungunya », rapporte l’infectiologue Denis Mavy.
Pour rappel, les trois arbovirus, comme on les appelle, peuvent être asymptomatiques. Mais elles peuvent aussi prendre des formes graves pouvant entraîner la mort.
Afin d’améliorer la recherche et le traitement de ces arbovirus, les Covars recommandent de les faire entrer » Dans le plan épidémie françaisau même niveau que les autres épidémies » . L’entomologiste Didier Fontenille propose même de mettre en place un » centre technique interprofessionnel qui regrouperait le ministère de la santé, l’ARS, les chercheurs, les citoyens, les collectivités… et de l’étendre au niveau européen » .
Un plan Orsec sera testé à l’approche des JO 2024, qui se tiendront à Paris.
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