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Nouvel épisode de licenciements massifs dans le secteur technologique. Amazon va supprimer 9.000 emplois supplémentaires, a annoncé lundi 20 mars son PDG, Andy Jassy, dans une lettre aux équipes du groupe, publiée sur son site. Une nouvelle salve qui vient s’ajouter aux 18 000 suppressions de postes déjà annoncées en janvier.
La plupart de ces nouvelles suppressions de postes concernent l’activité informatique à distance (cloud) d’Amazon Web Services (AWS), le département PXT consacré à la gestion des ressources humaines, le personnel dédié à la publicité, ainsi que la vidéo Twitch en forme, a précisé M. Jassy. Les licenciements annoncés depuis début janvier représentent environ 1,7% des effectifs d’Amazon, qui comptait 1,54 million de salariés dans le monde fin 2022.
Andy Jassy a justifié cette deuxième vague de suppressions de postes par le fait que les analyses menées dans certains départements avaient pris plus de temps que pour d’autres, mais cela s’inscrit dans la même démarche d’économies initiée à l’automne. « Compte tenu de l’incertitude économique et du manque de visibilité sur l’avenir proche, nous avons décidé de réduire nos coûts et nos effectifs »a expliqué le directeur général, qui a succédé au fondateur Jeff Bezos en juillet 2021.
Ralentissement post-confinement
Le géant de Seattle (ouest des Etats-Unis) a enregistré une baisse de 98% de son bénéfice net au quatrième trimestre 2022, bien en deçà de ce qu’attendaient les analystes. « Pendant de nombreuses années »avant 2023, « La plupart de nos activités ont augmenté leur effectif de manière significative »quoi « avait du sens (à l’époque) compte tenu de l’évolution de notre métier et de l’économie », a rappelé M. Jassy lundi.
Entre fin 2019 et fin 2022, Amazon a recruté, net, 700 000 personnes, et a ainsi augmenté le nombre de ses employés de 83 %. La fin des confinements et le retour progressif au bureau ont ralenti la trajectoire du groupe, qui avait connu une croissance insolente avec la pandémie de Covid-19 et l’accélération du commerce en ligne.
A cela s’ajoute le cycle de resserrement monétaire de la banque centrale américaine (Fed), entamé au printemps 2022, qui a provoqué une forte hausse des taux d’intérêt, à laquelle le secteur technologique est particulièrement sensible en raison des importants besoins de financement. .
Depuis 2022 et la fin des confinements, 1 150 entreprises tech ont supprimé plus de 190 000 emplois. Le 20 janvier, Google annonçait à son tour la suppression de 12 000 emplois.
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