[ad_1]
Le NCLAT a conclu lundi son audience sur la requête déposée par Google, dans laquelle le géant de la technologie a contesté l’ordonnance de la Commission de la concurrence imposant un Rs. 1 337,76 crores de pénalité pour pratiques anticoncurrentielles en relation avec les appareils mobiles Android.
Un banc de deux membres du National Company Law Appellate Tribunal (NCLAT) a mené l’audience au jour le jour pendant plus d’un mois.
« Entendu le savant avocat des parties. L’audience est terminée. Jugement réservé », a déclaré le banc du NCLAT composé du président le juge Ashok Bhushan et du membre Alok Srivastava.
Le 20 octobre de l’année dernière, la Commission de la concurrence de l’Inde (CCI) a imposé une pénalité de Rs. 1 337,76 crores sur Google pour des pratiques anticoncurrentielles concernant les appareils mobiles Android. Le régulateur avait également ordonné à la major Internet de cesser et de s’abstenir de diverses pratiques commerciales déloyales.
Cette décision a été contestée devant le National Company Law Appellate Tribunal (NCLAT), qui est une instance d’appel des ordonnances rendues par la CCI.
Google, dans sa requête, avait soutenu que l’enquête menée contre lui par la CCI était « entachée », affirmant que les deux informateurs sur la plainte desquels le régulateur du commerce équitable avait ouvert l’enquête travaillaient dans le même bureau qui enquêtait sur la majeure de la technologie.
Selon le plaidoyer de Google, CCI n’a pas mené une « enquête impartiale, équilibrée et juridiquement valable » tout en ignorant les preuves des utilisateurs indiens, des développeurs d’applications et des équipementiers.
Contestant l’ordonnance de la CCI, Google a déclaré que les conclusions sont « manifestement erronées et ignorent » la réalité de la concurrence en Inde, le modèle commercial pro-concurrentiel de Google et les avantages créés pour toutes les parties prenantes.
Google a affirmé que le DG avait largement copié une décision de la Commission européenne, déployant des preuves européennes qui n’avaient pas été examinées en Inde ni même dans le dossier de la Commission.
Alors que CCI, au cours de l’audience, a allégué que Google avait créé une hégémonie des données numériques et a appelé à un espace de marché avec une « concurrence libre, équitable et ouverte ».
Le solliciteur général supplémentaire N Venkataraman, qui avait représenté la CCI devant le tribunal d’appel, a déclaré qu’un marché avec une plus grande liberté pour tous les acteurs serait en totale synchronisation avec les principes de la libre concurrence plutôt qu’avec l’approche du «jardin clos» de la major Internet.
Il a soutenu que Google avait utilisé son moteur de recherche qui rapporte de l’argent comme le «château» et le reste des autres applications pour jouer le rôle défensif de «fossé». Cette stratégie de «château et douves» est l’hégémonie des données, ce qui signifie qu’un grand acteur du marché a tendance à devenir de plus en plus grand tandis qu’un petit entrant lutte pour atteindre une masse critique d’utilisateurs et de données d’utilisateurs.
Selon lui, la capture et le déploiement de données sont exploités et monétisés en tant que revenus publicitaires. Lorsque le choix est le principe directeur du droit de la concurrence, l’hégémonie de Google réduit à la fois le choix et la concurrence.
Venkataraman a souligné que la mise en œuvre des remèdes apportés par la CCI contribuerait grandement à avoir un marché avec une plus grande liberté pour tous les acteurs, qui serait en totale synchronisation avec les principes de la libre concurrence plutôt qu’avec l’approche « jardin clos » de Google.
L’abus de position dominante par Google est prouvé dans tous les critères énoncés à l’article 4 de la loi sur la concurrence en termes de pré-installation obligatoire, de placement de premier ordre et de regroupement d’applications de base. De telles pratiques se traduisent par l’imposition de conditions injustes et d’obligations supplémentaires, a-t-il déclaré.
[ad_2]
Source link