A Paris, des policiers ont été surpris en train de gazer des cas de sans-abri… (vidéo)

Ce sont des images accablantes qui ont été partagées à de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Et pour cause… Dans le quartier de Stalingrad à Paris, la police a été filmée en train d’attaquer des migrants sans raison apparente en pleine rue.

Sur les vidéos, on les voit notamment en train de se gazer avec des gaz lacrymogènes les effets personnels de ces demandeurs d’asile…

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En ce moment, les CRS gazent les couvertures et les effets personnels des demandeurs d’asile dans la rue près du métro Stalingrad à Paris. Si ces pratiques sont régulières, il est rare d’en avoir la preuve. Nous engageons une action en justice. pic.twitter.com/ketFQjqc6Q

— Utopie 56 (@Utopia_56) 9 mars 2023

La police pointée du doigt à Paris

Les faits se sont produits dans la soirée du jeudi 9 mars dans le quartier de Stalingrad à Paris. Alors que le temps plongeait la capitale dans un froid d’hiver, les migrants ont vu la police s’approcher et les agresser directement. Pas physiquement, mais plutôt à leurs affaires qui, déjà à la base, n’étaient pas dans le meilleur des états.

Sur la vidéo tournée par l’association Utopia 56, défenseur des droits des exilés, on voit la police, armé de grenades lacrymogènes, pulvérisant les effets personnels des demandeurs d’asile dans la rue. Forcément, les images sont choquantes et n’ont pas manqué d’interpeller sur les réseaux sociaux. « Nous dénonçons la violence systémique contre ces personnes »nous explique-t-on du côté de l’association Utopia 56.

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Les suspects sont recherchés en interne

Voyant la polémique enfler, police nationale a déclaré avoir lancé une enquête interne pour retrouver les auteurs. Sur les images, les visages des policiers coupables ne sont pas identifiables, compliquant ainsi le travail de recherche. Pour l’instant, ils n’ont toujours pas été identifiés, mais l’enquête se poursuit. Du côté d’Utopia 56, l’attente a été longue.

L’association se bat depuis de longs mois pour tenter de prendre des policiers en flagrant délit. Voici donc un premier pas du passé, à suivre, désormais, pour le futur…

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