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A ce rythme, il faudra 50 ans pour atteindre la parité, estime le cabinet. Les progrès vers l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes dans les pays de l’OCDE ont été « excessivement faible » au cours des dix dernières années, selon une étude de PriceWaterhouseCooper. Enquête « Les femmes au travail » (Women in Work Index) affiche notamment un écart salarial persistant de 14%, qui n’a baissé que de 2,5 points de pourcentage depuis 2011, détaille PwC dans un communiqué publié mardi 7 mars.
D’autant plus que les améliorations « l’année écoulée a été davantage portée par la reprise post-covid du marché du travail que par de véritables progrès »dit PwC.
La société de conseil estime qu’un « pénalité de maternité »ou une perte de revenus au cours de la vie des femmes élevant des enfants, est le principal facteur expliquant cet écart salarial.
Elle est due à une progression de carrière plus lente lors du retour au travail après l’accouchement, et à la part « injustement faible dans les soins et l’éducation des enfants pris par les pères » mondial.
La question des frais de garde d’enfants
L’étude se concentre en particulier sur le Royaume-Uni, parlant d’un « crise de la garde d’enfants devenue inabordable et d’une faible proportion d’hommes qui prennent un congé parental »forcer « une proportion croissante de femmes ne travaillent plus ». « Le coût abordable de la garde des enfants est essentiel pour atténuer les pressions sur les mères et les familles et réduire la charge de travail non rémunéré des femmes ».
« Repenser les politiques de congé parental pour soutenir un modèle « deux salaires, deux carrières » contribuerait à faire évoluer les attitudes sociétales » sur le rôle des pères et des mères et bénéficierait économiquement à la société dans son ensemble, insiste PwC.
Au sein des pays de l’OCDE, le Royaume-Uni a perdu cinq places dans l’indice PwC sur l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, passant de la 9e place en 2020, en pleine pandémie, à la 14e place un an plus tard, la dernière année de données disponibles. Malgré tout, le pays reste en tête des pays du G7, devant le Canada (18e place), les États-Unis (25), la France (23), l’Allemagne (21), le Japon (28) et l’Italie. (30).
Le Luxembourg, la Nouvelle-Zélande et la Slovénie occupent les trois premières places de l’indice, avec la plus forte progression marquée par la Hongrie, désormais 13e, et la plus forte baisse par la Suisse (20e).
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