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Malgré les très bons chiffres, la prudence reste de mise. Les comptes de l’assurance-chômage, excédentaires en 2022, pour la première fois depuis 2008, vont poursuivre leur désendettement à grande vitesse d’ici 2025. Mais la grande incertitude qui entoure encore la situation économique préserve de toute euphorie. C’est dans ce climat que les prévisions financières de l’Unédic ont été publiées mardi 21 février. Le syndicat paritaire chargé de gérer le régime prévoit ainsi de dégager 17,1 milliards d’euros d’excédents sur la période 2023-2025. C’est 5 milliards de mieux que ce qui avait été anticipé en octobre 2022.
Le régime a toutefois légèrement abaissé sa prévision pour 2023, tablant sur un excédent de 3,8 milliards d’euros, contre 4,2 milliards prévus en octobre 2022. « La gestion maîtrisée du régime contribue à garantir sa solidité pour lui permettre de faire face à une nouvelle évolution de la conjoncture économique, dans un contexte économique et géopolitique incertain »indique la note diffusée par les services de l’Unédic.
La situation est favorable au régime malgré une croissance économique qui devrait être atone en 2023 (+0,4% du produit intérieur brut). Car les comptes de l’Unédic sont tirés par l’inflation qui entraîne des hausses de salaires, et donc de cotisations, ainsi que par un taux de chômage au plus bas depuis 2008. « On assiste à une stagnation de la croissance mais la situation de l’emploi s’améliore », a résumé Jean-Eudes Tesson, vice-président (Medef) de l’Unédic. Alors que le régime anticipe une stabilisation des créations d’emplois en 2023, elles devraient légèrement s’accélérer en 2024 et plus fortement (+152 000) en 2025.
Poursuivre le désendettement
Mais ce sont surtout les réformes successives de l’assurance-chômage qui ont un impact notable sur les finances. « Les règles de la réforme entrée en vigueur en 2021 ont déjà produit leurs effets essentiels, a expliqué la présidente (CFDT) de l’Unédic, Patricia Ferrand. Il y aura une montée en puissance progressive pour 2023, avec des effets forts d’ici trois ans. » Depuis le 1euh Février, la durée d’indemnisation des nouveaux chômeurs est réduite de 25 %. Un changement qui n’aura aucun effet sur les comptes du régime en 2023, mais qui permettra d’économiser 3 milliards en 2025 et 4,5 milliards en vitesse de croisière, dès 2027. Des économies issues de la réforme de 2019, entrée en vigueur en 2021, sont estimés à 2,2 milliards d’euros par an.
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