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Après les deux premières mobilisations, qui ont attiré à chaque fois plus d’1 million de manifestants – selon la police – le mouvement contre la réforme des retraites entre dans une période cruciale. Les huit principaux syndicats et cinq organisations de défense de la jeunesse ont décidé d’accélérer le tempo, à travers deux nouvelles journées d’action très rapprochées, mardi 7 février et samedi 11 février – alors que les précédentes étaient espacées de près de deux semaines. .
La coalition l’a reconnu, quelques heures avant le départ des cortèges mardi : la probabilité était grande que l’affluence n’atteigne pas le niveau record enregistré le 31 janvier (1,27 million de personnes dans la rue). « Deux rendez-vous dans la même semaine peuvent donner envie aux gens de se concentrer sur celui du samedi, qui pour la plupart ne nécessite pas de grève », explique Laurent Berger. Si ce scénario se confirme, le secrétaire général de la CFDT considère qu’il ne faut pas y voir un signe de ralentissement, car la mobilisation devrait, selon lui, se révéler « Important encore mardi, et le sera sans doute encore plus samedi, dans un autre format, avec plus de familles ». Pour apprécier la vigueur des manifestants, « il faudra prendre la combinaison des deux jours »ajoute Cyril Chabanier, président de la CFTC.
Plusieurs syndicats tablaient sur un nombre de rassemblements et de manifestations proches de celui du 31 janvier, preuve que l’envie d’en découdre ne faiblit pas, malgré les vacances scolaires en zone A (Bordeaux, Dijon, Lyon, etc.) et la répétition des les arrêts de travail, synonymes de perte de salaire, qui commencent à peser sur les portefeuilles.
« Rehausser le rapport de force »
« Puisque le gouvernement ne semble pas vouloir bouger, sauf sur des sujets périphériques, la contestation doit rester forte, si l’on veut continuer à introduire le doute chez les députés », a déclaré François Hommeril, président de la CFE-CGC, évoquant le début de l’examen de la réforme à l’Assemblée nationale lundi. Pour lui, il faudrait » se projeter « jusqu’à la fin des débats parlementaires, prévus dans la seconde quinzaine de mars, « sans fatiguer l’opinion publique ». « La stratégie de l’intersyndicale consiste à préserver le soutien qui lui est accordé par une écrasante majorité de Français, précise Frédéric Souillot, le dirigeant de FO. C’est un avantage décisif pour obtenir le retrait du décalage de l’âge légal de départ à la retraite. » M. Berger le voit « l’affirmation démocratique d’un mouvement social » contre laquelle le gouvernement n’a aucun reproche à faire : « Il n’y a pas de violence ni de blocage, juste une opposition massive et claire à une mesure injuste. »
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